Dans le secteur de l’immobilier, devenir franchisé sans expérience préalable peut sembler intimidant. Pourtant, certains réseaux comme Laforêt offrent un parcours progressif particulièrement rassurant : celui qui consiste à débuter comme salarié avant de franchir le cap de l’entrepreneuriat. C’est précisément l’itinéraire emprunté par Dimitri Da Silva, qui a ouvert en 2024 sa propre agence Laforêt avenue Felix-Faure, dans le 15e arrondissement de Paris, aux côtés de son associé. Six mois après cette ouverture, son témoignage éclaire une voie souvent méconnue des candidats à la franchise : celle d’une transition maîtrisée depuis l’intérieur du réseau. À 38 ans, après avoir multiplié les expériences professionnelles dans le bâtiment puis chez un bailleur social, ce franchisé illustre parfaitement comment une immersion prolongée au sein d’une enseigne peut constituer la meilleure des formations à l’entrepreneuriat immobilier.

Six années d’observation : le temps nécessaire pour mûrir son projet
Le parcours de Dimitri Da Silva démontre qu’il n’existe pas de raccourci vers une franchise réussie. Après avoir quitté le secteur du bâtiment et effectué un passage dans le logement social, il a rejoint la franchise Laforêt comme agent commercial salarié.
Cette période s’est révélée déterminante : pendant plus de 6 ans, il a pu observer les mécanismes du réseau, s’approprier les méthodes commerciales, comprendre les attentes des clients et identifier les facteurs de réussite d’une agence.
Cette immersion prolongée lui a permis d’affiner progressivement son projet entrepreneurial, en toute connaissance de cause. Contrairement à un candidat externe qui découvre simultanément le métier et le modèle franchisé, Dimitri a pu tester sa motivation sur le long terme et valider son appétence pour l’immobilier avant d’investir.
Cette approche progressive réduit considérablement les risques liés à la création d’entreprise, puisque le futur franchisé maîtrise déjà les fondamentaux opérationnels et connaît intimement la culture du réseau qu’il rejoint. Son expérience antérieure dans le bâtiment constitue par ailleurs un atout différenciant, lui permettant d’apporter une expertise technique appréciée des clients.
Pourquoi choisir la franchise même après avoir été salarié du réseau
On pourrait imaginer qu’après 6 ans passés chez Laforêt, Dimitri Da Silva aurait pu se lancer en indépendant, fort de son expérience. Pourtant, le choix de rester sous bannière franchisée s’est imposé naturellement.
Comme il l’explique lui-même, avoir travaillé au sein du réseau lui a justement permis de mesurer la valeur ajoutée d’une tête de réseau structurée. La gestion de la communication, l’accompagnement juridique, les outils digitaux performants représentent un gain de temps considérable qui permet au franchisé de se concentrer sur son cœur de métier : la relation client et le développement commercial.
Cette lucidité témoigne d’une maturité entrepreneuriale : savoir reconnaître ce que l’on ne sait pas faire et s’appuyer sur l’expertise collective plutôt que de tout réinventer seul. Yann Jéhanno, président de Laforêt, confirme cette attractivité du modèle en soulignant que le réseau compte déjà 720 agences sur l’ensemble du territoire et continue d’accompagner les entrepreneurs de demain.
Pour Dimitri, désormais à la tête d’une équipe jeune et motivée, la franchise offre également un cadre rassurant pour transmettre à son tour, accompagner ses collaborateurs sur le terrain et perpétuer les valeurs qui lui tiennent à cœur : transmission, accompagnement et exigence bienveillante.