Créée en 1996 à Brive-la-Gaillarde par Jean-Christophe Pailleux et lancée en franchise en 2003, La Pataterie est un concept de restauration autour de la pomme de terre. Après avoir fait face à de nombreuses difficultés particulièrement suite à l’abrogation de la loi Tepa et la fin des exonérations sociales et fiscales liées aux heures supplémentaires, l’enseigne a été reprise par Verdoso, une société d’investissement parisienne, et le fonds Smartholding.
Un plan de restructuration et de mutation
Aujourd’hui, deux ans après sa reprise par le duo Verdoso – Smartholding, le déploiement de son nouveau concept, le relooking de ses restaurants, la fermeture de 80 restaurants (en propre et en franchise), La Pataterie dresse un bilan positif de sa nouvelle stratégie. Actuellement, le réseau rassemble 99 points de vente, dont deux en Belgique, et emploie 1 200 salariés, pour un chiffre d’affaires global HT de 65 millions d’euros sous enseigne et 4 millions de couverts enregistrés en 2019.
“Nous perdrons peut être 5 ou 10 sites, car il s’agit d’un métier de plus en plus difficile, mais aujourd’hui, nous avons atteint notre objectif : repartir en croissance à périmètre comparable, par rapport à 2017”, note Michaël Cottin.
La Pataterie multiplie les actions
Un concept qui devrait continuer à évoluer, un nouveau service de vente à emporter et de livraison dans le cadre d’un partenariat noué avec UberEats, une formation renforcée des équipes et des franchisés, un remodelage des points de vente…, le réseau en pleine métamorphose multiplie les actions pour s’adapter aux nouvelles exigences du marché et aux attentes des clients.
Le réseau ne manque pas de projets pour 2020, et au-delà de toutes ces actions, La Pataterie prévoit avec Norbert Tarayre, devenu un véritable “partenaire” de l’enseigne, de multiplier les actions “coup de poing” en matière de recrutement, en direction des jeunes et des personnes en reconversion ; mais l’enseigne compte aussi fidéliser davantage ses effectifs actuels.
“Face à la concurrence du snacking et aux plateformes de livraison de repas, nous devons mettre en avant les points forts de la restauration assise : un service rapide et irréprochable, mais aussi le lien humain”, explique le chef.