François Blondelle est un cordonnier issu d’une famille de spécialistes de la chaussure depuis 1833. Son savoir-faire et son dynamisme lui ont fait remporter un Mercure d’or national. Plus qu’un métier, la cordonnerie est, pour François Blondelle, une passion, comme il l’exprime par ces paroles: « Redonner vie aux chaussures, aux sacs, c’est ma passion, je ne sais faire que ça« .
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François Blondelle: un artisan ambitieux
Dans son atelier de Marcq-en-Baroeul, François Blondelle propose, entre autres services, de ressemeler les chaussures. »C’est un service que beaucoup de cordonneries ne proposent plus aujourd’hui. D’une part parce que c’est difficile, et aussi parce que les machines adéquates sont chères« , explique-t-il.
L’artisan de 45 ans peut être fier du Mercure d’or national qu’il a reçu: « Obtenir cette distinction est une façon pour moi de faire un point sur mon parcours. Ça me permet de me poser et de faire un état des lieux de tout ce que j’ai parcouru« , souligne le cordonnier.
François Blondelle, qui avait débuté dans le métier à 19 ans, avait installé son premier atelier dans le garage de ses parents, son activité lui avait permis de gagner un peu d’argent et monter sa première boutique en 1990, à La Madeleine . Il a tenu cette boutique jusqu’en 1996 avant de racheter son commerce actuel de Marcq-en-Baroeul.
A partir de 2007, le cordonnier continue à développer son affaire en ouvrant trois autres boutiques à Marquette, Lambersart et Lille: « Le développement a commencé quand j’ai eu quarante ans. Je m’ennuyais un peu et je ne savais pas quoi faire d’autre. J’avais besoin de nouveaux projets« , raconte François Blondelle.
Son initiative avait du succès car le métier retrouverait de plus en plus de clients ces dernières années. D’ailleurs, l’artisan affirme cette idée: « Les gens retournent de plus en plus vers des chaussures de qualité. Au lieu d’acheter plusieurs paires « made in China », ils se chaussent bien et entretiennent leur produit« .
Opter pour un système de franchises pour se développer
François Blondelle qui est propriétaire de tous ses magasins, pense à développer son idée via un système de franchises. « Je pense que je pourrais former des jeunes dans le métier et leur donner la possibilité de s’associer dans cette aventure« , affirme-t-il.
Le cordonnier explique encore: « À l’image des boulangeries Paul, j’aménage mes magasins de la même manière avec la même décoration et une vue, depuis le magasin, sur la partie atelier« .