Comme pour tout projet, entreprendre en franchise nécessite une grande motivation. Le futur franchisé doit être prêt à se lancer dans une telle aventure. Faire partie d’un réseau, c’est travailler en équipe, accepter les normes et les règles données par la tête de réseau, partager les valeurs de l’entreprise… Le candidat à la franchise doit s’assurer de détenir certaines compétences et de répondre au profil recherché par l’enseigne.
Avez-vous réellement le profil du franchisé ? Les bonnes questions à se poser.
Il faut savoir que les secteurs de la franchise sont très variés – Bureautique, Informatique, Téléphonie,
Forme, Santé, Beauté, Coiffure, Alimentation, Restauration, Mode… Le candidat doit prendre son temps, se poser les bonnes questions pour bien choisir son secteur d’activité tout en prenant compte de ses centres d’intérêt. Il est évident que faire un métier qui nous plaît augmenterait nos chances de réussite !
Cette étude est fondamentale pour identifier le meilleur emplacement pour son projet, faire une estimation des coûts de l’investissement, du chiffre d’affaires prévisionnel, identifier ses concurrents, ses clients… Une bonne étude de marché doit apporter des réponses à toutes ces questions. Elle permet également de connaître les tendances du marché, les revenus et les habitudes des consommateurs…
Nombreuses sont les enseignes qui se développent en franchise. Le futur franchisé doit analyser les points forts et les faiblesses des franchises susceptibles de l’intéresser. Il doit être sûr quant au choix du concept. Une franchise solide va le faire bénéficier d’un accompagnement personnalisé et d’une assistance continue.
Pour choisir la bonne enseigne, le futur franchisé va commencer par un premier contact, qui se fait soit par téléphone soit dans un salon de franchise ou en remplissant un formulaire sur internet. Ensuite, un entretien sera organisé avec le gérant, le franchiseur ou le responsable RH. Ce dernier va analyser le profil du candidat, ses attentes, ses compétences et lui présenter l’enseigne, ses objectifs de développement…
Une période de réflexion est indispensable avant de s’engager. Le candidat pourra mener sa petite enquête auprès des franchisés actuels – pas seulement ceux indiqués par le franchiseur – évaluer leur satisfaction, et se renseigner sur l’ambiance qui règne au sein du réseau.
Cette étape est très importante, il est conseillé de demander conseil à des experts en franchise, à des cabinets spécialisés, afin d’éviter les mauvaises surprises.
Le DIP « Document d’informations précontractuelles » est un document fourni par le franchiseur, au moins vingt jours avant la signature du contrat en France. (En Belgique, voir la Loi Laruelle très semblable) . Etant obligatoire, ce préalable contient des informations clés sur l’enseigne : sa date d’ouverture, le nombre de franchiseurs et leurs coordonnées, le compte prévisionnel… Ce document permet au franchisé de signer le contrat en toute connaissance de cause.
Il est important que le futur franchisé le lise bien et qu’il n’hésite pas à discuter avec le franchiseur des informations incomplètes ou qui ne lui semblent pas claires.
Exploiter le DIP pour bien choisir sa franchise
Afin d’établir un budget prévisionnel réaliste, le franchisé doit faire appel à un expert-comptable ou un conseiller juridique. Ce dernier aura besoin de tous les éléments de l’étude de marché ainsi que les éléments comptables fournis par le franchiseur au sein du DIP.
Il faut savoir qu’il est impossible d’obtenir un crédit sans avoir 30 à 40% d’apport personnel. Le franchiseur peut aider son franchisé dans cette démarche. Il est clair qu’il sera plus facile d’obtenir un emprunt si l’enseigne en question jouit d’une bonne réputation et d’une forte notoriété.
Le futur franchisé doit faire une estimation du coût de l’investissement en tenant compte des frais de démarrage, du financement des stocks, des salaires des équipes, et prévoir une enveloppe de sécurité.
Le choix de l’emplacement dépend de la nature du concept à exploiter. Certaines activités requièrent des emplacements avec parkings, de grandes vitrines, de grands espaces… ou en centre-ville qui donnent sur une rue piétonne, dans un centre commercial hyper fréquenté, à proximité d’une gare ou d’une station métro… Pour d’autres, il suffit d’avoir un local de 50m² pour démarrer son activité. Il est essentiel de définir la typologie et les caractéristiques physiques et financières du local.
Futur franchisé : sachez bien choisir votre emplacement !