La franchise Bazarland n’a pas attendu la baisse du pouvoir d’achat pour mener une politique de réduction des prix volontariste. Son concept est même entièrement basé sur ce principe. Ainsi, l’enseigne propose tout au long de l’année plus de 15.000 produits à prix réduits, classés en 400 références et présentés sur une centaine de rayons.
Aux produits permanents, représentant l’essentiel des ventes (60%), s’ajoutent des produits saisonniers dont la promotion s’effectue par thèmes (arts de la table, textile, bricolage, déco) et au gré des périodes fortes de l’année (vacances d’été, rentrée des classes, fêtes…).
Autres points sur lesquels le réseau est particulièrement attentif : la décoration intérieure, l’aménagement et l’ambiance des magasins. Contrairement aux discounters classiques, l’atmosphère y est particulièrement chaleureuse. Normalisés, clairs et accueillants, les magasins Bazarland s’étendent sur des surfaces allant de 700 à 1.700 m² où tout est parfaitement classé, facile à trouver, agréable à regarder.
En 2010, le réseau a réalisé un chiffre d’affaires de 33,6 millions d’euros TTC.
« En 20 ans, le marché a évolué de façon significative, constate le Directeur Général de Bazarland. Les consommateurs se sont longtemps sentis gênés de se rendre dans nos magasins réputés à petit prix. Mais, à partir des années 2000, ils sont peu à peu devenus des professionnels de la consommation, cherchant à dénicher les bonnes affaires. Ils ont alors pris conscience que des magasins comme les nôtres en proposaient toute l’année. »
« Dans la conjoncture actuelle, en pleine crise du pouvoir d’achat, les consommateurs sont encore plus attentifs aux promotions, aux informations présentant les bonnes affaires. Cette crise a amplifié et accéléré l’intérêt du consommateur pour les réseaux du type de Bazarland« .
« Aujourd’hui, la clientèle de Bazarland est très hétéroclite. Dans les points de vente, il m’arrive régulièrement de croiser des personnes dites « CSP + » qui cherchent à dénicher un produit coup de coeur. Je constate également que les CSP « moyennes » sont de plus en plus nombreuses, ce qui est l’une des conséquences des problèmes de pouvoir d’achat. »