Paris, le 3 juin 2013 Alors que le gouvernement travaille à la réforme de la loi Hoguet qui régit les professions immobilières, la franchise Guy Hoquet l’Immobilier, réseau d’agences immobilières, révèle les résultats d’une enquête réalisée avec l’institut CSA* sur la perception du métier et les attentes des Français en matière de conseil immobilier. Dans un contexte marqué par le rôle grandissant d’Internet et l’entrée de nouveaux acteurs, les agents immobiliers restent des interlocuteurs référents pour les Français dans l’accompagnement de leurs projets. Pour le réseau Guy Hoquet l’Immobilier, l’évolution des modes de consommation rend la mutation du métier d’agent plus que jamais nécessaire pour répondre aux besoins immobiliers des Français.
« Guy Hoquet l’Immobilier fait partie, au sein de l’Upsi (Union des professionnels des services immobiliers), des acteurs de la profession qui militent pour une refonte de la loi Hoguet, gage d’une montée en compétence des conseillers immobiliers et d’une reconnaissance du savoir-faire des agents immobiliers. Ces évolutions sont nécessaires afin d’apporter encore plus de service au consommateur. Dans un marché qui traite non pas de produits, mais de véritables projets de vie, puisque le logement représente le premier poste de dépenses des ménages, les professionnels du secteur se doivent d’apporter davantage d’engagement et de garanties pour sécuriser leurs clients. Et ce, notamment à l’heure de la dématérialisation des échanges » explique Frédéric Monssu, Directeur Général de Guy Hoquet l’Immobilier.
D’après le sondage CSA/Guy Hoquet, les Français sont demandeurs des compétences et de la connaissance des agents immobiliers, et ce malgré l’augmentation du marché « online ». En effet, la connaissance du marché local est l’argument numéro un dans le choix de recourir aux services d’une agence immobilière (soit pour 33%). Viennent ensuite d’autres motivations comme les honoraires réduits, (32%) et la sécurisation de l’achat (30%).
Même si le web devient de plus en plus présent dans les modes de consommation, et notamment pour les acquéreurs, l’étude montre que la vitrine des agences immobilières reste la première source d’information immobilière pour les vendeurs de biens, citée par près d’un Français sur deux (46%). Un chiffre en nette augmentation comparé aux années précédentes (43% en 2012 et 30% en 2011). Elle devance les journaux de petites annonces (41%), les sites internet d’agences (37%) et les sites d’annonces entre particuliers (36%).
L’agent immobilier est un interlocuteur référent des Français, qui restent attachés au contact direct et humain pour leurs opérations immobilières.
Ainsi, la plus grande part des personnes interrogées, (soit 41%) privilégie une agence immobilière dans le cadre de la vente d’un bien, et 38% dans le cas d’un achat. 22% d’entre eux déclarent préférer s’adresser à un réseau national.
Dans une société de plus en plus dématérialisée, les sondés ont été interrogés sur leur préférence entre point de vente physique et web pour conclure différents achats. Le point de vente l’emporte : plus de 4 sur 10 (42%) déclarent préférer conclure l’opération immobilière dans un point de vente physique plutôt que dématérialisé. L’immobilier est ainsi le 3ème secteur cité pour lequel les Français privilégient un achat « non virtuel » de leurs produits, après l’automobile (46%) et l’alimentaire (45%) et devant les vêtements (30%), l’ameublement (20%) et les assurances (14%).
« L’opportunité de notre profession se situe dans la qualité, la diversification des services et dans sa capacité à répondre aux nouveaux modes de consommation. A contre-courant de la tendance actuelle à la dématérialisation, nous croyons en l’avenir du point-de-vente physique s’il se combine à un service multi-canal – web, physique, téléphonique – et multi-métier : la vente, l’achat de neuf ou d’ancien, la location, mais aussi la gestion, ou encore le viager », explique Frédéric Monssu.
Convaincu que le métier doit apporter plus de garanties aux clients, le réseau d’agences immobilières réaffirme ainsi ses attentes pour un meilleur encadrement de la profession : « La réforme de la loi Hoguet doit mettre l’accent, d’une part sur la professionnalisation des acteurs de l’immobilier, avec l’obligation de la détention de cartes professionnelles à délivrer par type de métier, du commercial au Directeur d’agence en passant par le gestionnaire de biens. Il faut, d’autre part, arbitrer sur les modes de sanction des « mauvais élèves ». La création d’une instance de régulation est pour cela nécessaire », conclut-il.
*Méthodologie : sondage exclusif Guy Hoquet l’Immobilier/CSA réalisé par Internet du 19 au 21 mars 2013 auprès d’un échantillon national représentatif de 1 220 personnes âgées de 18 ans et plus selon la méthode des quotas.