Le deuxième conseil concerne le compte prévisionnel qui doit être quelque chose de sérieux. Le chiffre d’affaires n’est pas déterminé par les commerces qui exercent des activités comparables dans des conditions comparables. Si les coûts ne sont pas recensés, le compte d’exploitation n’est pas sérieux. Si le compte d’exploitation n’est pas mensuel et sur 3 ans, il n’est pas sérieux. S’il ne prévoit pas une trésorerie, il n’est encore pas sérieux. C’est un outil qui permet de discuter avec les banquiers, de connaître les capitaux propres que le candidat franchisé peut et doit mettre dans son entreprise. C’est surtout un outil de références qui indique si le franchisé est en dessous ou au dessus des prévisions et un guide dans les premiers pas de l’activité.
Une fois l’activité en marche, les journées sont longues et dures et le franchisé a alors la tentation de se consacrer uniquement à l’aspect métier. Ce n’est pas suffisant, il faut avoir le souci des chiffres. Sur la base du compte d’exploitation sérieux, il faut faire des comparaisons et ne jamais perdre de vue les chiffres.