Les années 2017 et 2018 ont été marquées par des taux records pour le secteur immobilier français.
L’enseigne Orpi le confirme avec une étude complète qui met en avant un marché pour qui le soleil brille toujours autant mais qui connait une fracture immobilière qui continue de s’étendre entre les grandes métropoles et les zones dites « non-étendues ».
Un marché immobilier au beau fixe !
Orpi, c’est plus de 7000 collaborateurs et 1250 agences réparties dans toute la France.
L’enseigne fait le bilan du secteur et met en avant un marché immobilier qui ressort ravie de l’année 2017 et encore plus satisfait de l’année 2018 en enregistrant une hausse des ventes de +3.6% par rapport à l’année précédente.
Le secteur se veut toujours plus florissant avec un prix moyen au mètre carré qui se stabilise en 2018 avec seulement +0.9% et des délais de ventes qui se raccourcissent en passant de 76 à 75 jours.
Le marché continue d’offrir des taux attrayants, encourageant fortement les particuliers à l’investissement. Face au déséquilibre qui se fait ressentir dans les grandes villes, où la demande dépasse largement l’offre, la loi Elan, facilitant la création de nouveaux logements fait polémique.
Partant d’une bonne intention, elle ne règle cependant pas le problème de l’écart qui se creuse de plus en plus avec les zones rurales.
Activité inégale entre mégalopoles et provinces…
Bien que le baromètre des transactions ait explosé en 2018, un tiers ont été réalisées dans uniquement 10 départements dont L’ile de France et les grandes métropoles comme Lyon.
En effet ce sont plus de 38% des ventes qui sont concentrées dans les zones tendues malgré une hausse de +3.6% du prix du mètre carré, tandis que celui des plus petites villes baissent sensiblement (-0.5%).
De fortes disparités territoriales sont donc notables dans ce secteur en plein boom, mais dont les perspectives d’avenir sont encore floues.
Des prévisions incertaines pour 2019 …
Dans un contexte socio-économique mitigé, les ménages vont naturellement revoir leur priorité pour cette nouvelle année. Le marché immobilier risque donc d’en faire les frais, notamment avec une remontée possible de ses taux courant 2019.
Une vision du future encore pas très nette pour un secteur qui s’est pourtant montré prometteur.