Le réseau Laforêt analyse l’état du marché immobilier

  • Créé le : 22/10/2020
  • Modifé le : 22/10/2020

Le marché de l’immobilier qui affiche des voyants aux verts depuis quelques années n’a pas pu échapper à l’influence des facteurs exceptionnels par lesquels nous sommes passés durant 2020. La franchise Laforêt n’a donc pas hésité à analyser l’état du marché, sur les 9 premiers mois de l’année. La réseau a révélé un bilan assez exceptionnel!

Le réseau Laforêt analyse l’état du marché immobilier

Une demande en augmentation

La crise sanitaire et le confinement n’ont fait que confirmer l’appétence des français pour la pierre. Cette période exceptionnelle a même été propice pour modifier ou préciser davantage leurs projets immobiliers.

Au niveau de la demande, l’analyse de Laforêt a dévoilé une augmentation de 29 % d’acquéreurs supplémentaires qui se sont rendus dans les agences du réseau Laforêt.

En détaillant selon les régions on obtient les chiffres suivants: + 34 % en régions, + 25 % en Île-de-France (IDF) et + 13 % à Paris.

Grâce à ce phénomène de rattrapage, la demande de reste, au cumul des 9 premiers mois de l’année, positive et avec une progression de 4 % au national par rapport à la même période en 2019.

Cependant, elle reste stable en Île-de-France (+1 %), et affiche un léger recul à Paris (- 2 %). Ce dernier chiffre s’explique, entre autres, par le fait que beaucoup de Parisiens se sont repliés en province dans leur famille ou leur résidence secondaire pendant le confinement. Ils ont non seulement mis plus de temps à revenir dans la capitale mais certains d’entre eux continuent de profiter de la possibilité offerte par leur entreprise de travailler à distance.

Dans les régions, la demande est particulièrement forte (+ 7 %) et bat même des records en Normandie (+ 23 %). Un chiffre boosté par la volonté de beaucoup de s’éloigner de la capitale pour gagner en cadre de vie et en surface.

L’offre continue d’être tendue !

L’offre, déjà tendue, continue de l’être étant donné que les stocks de biens ne se reconstituent pas mieux en 2020.

Selon l’analyse de Laforêt, l’offre s’est même davantage asséchée sur les 4 derniers mois, affichant un recul de – 10 % au national, dont – 6 % en IDF et – 12 % en régions. Il n’y a qu’à Paris que le stock se redresse doucement (+ 10 %) face à une demande qui marque le pas.

Au cumul des 9 mois, l’offre affiche une diminution de 4 % au national en comparaison avec 2019, de 3 % en IDF et de 5 % dans les régions, tandis qu’elle gagne 7 % à Paris.

Cependant, Laforêt constate une explosion des demandes d’estimations de biens sur l’ensemble du territoire, qui pourrait se traduire dans les prochains mois par des mises en vente plus soutenues.

Un volume de transactions globalement à la baisse sur les 9 premiers mois

Suite un grand retard cumulé du nombre de transactions sur la période du confinement, le marché a affiché une belle reprise sur les 4 derniers mois avec une progression de 19.5 % au national, de 23 % en régions et de 15 % en IDF, une hausse due à la concrétisation des transactions mises en sommeil durant le confinement et aux nouveaux projets.

Sur cette période, la Normandie (+ 31 %) confirme son attractivité alors que seule Paris se distingue par un recul des transactions de 6 %.

Cependant, cette reprise n’a pas été suffisante pour compenser le retard et on relève, sur les 9 premiers mois de l’année, un recul du nombre de transactions de 9 % au national, par rapport à la même période l’an dernier, avec une baisse mieux amortie en région (- 5 %), mais relativement forte en IDF (- 12 %) et surtout à Paris (- 19 %).

Les prix continuent de grimper

Sur les 4 derniers mois, Laforêt a détecté une progression des prix de 1 % au national, dont 0.9 % en régions, 1.3 % en IDF et 0,4 % à Paris.

Sur les 9 mois de l’année, la tendance est quasiment la même que celle de 2019 avec :

  • + 3.6 % au national à 3 234 euros/m²
  • + 4.6 % à Paris à 10 547 euros/m²
  • + 4.5 % en IDF à 4 299 euros/m²
  • + 3.5 % en région à 2 222 euros/m²

Notons, par ailleurs, que les grandes métropoles sont moins sensibles à la variation des prix. Bassins d’emploi, infrastructures, transports, écoles… Elles concentrent les facteurs d’attractivité, face aux zones rurales plus sensibles à l’économie de proximité.

Un rythme soutenu et de faibles marges de négociation

Pour ce qui des délais de vente, ils ont évolué, sur les 4 derniers mois, de la manière suivante: + 3 jours au national à 90 jours, + 4 jours en régions à 96 jours, – 1 jour en IDF à 74 jours et + 6 jours à Paris à 70 jours.

Toutefois, le rythme du marché reste extrêmement soutenu et comparable à celui du début d’année.

Enfin, concernant l’écart entre le prix de vente affiché et celui acté, il reste ténu, sur les 9 derniers mois.

Au national, il ne dépasse pas 4.60 %, soit – 0.03 point par rapport à 2019, 3.55 % en IDF et 5.10 % en régions.

Étant donné que l’offre continue d’être nettement insuffisante, les acquéreurs évitent de trop négocier, au risque de voir le bien convoité leur échapper. Les prix des biens parisiens restent les moins contestés avec un écart constaté de 2.91 %.

La conclusion de Yann Jéhanno, président du réseau Laforêt

« Dans les conditions actuelles, il reste délicat de prévoir la façon dont le marché de l’immobilier ancien va se comporter sur le dernier trimestre de l’année. Comme tous les secteurs économiques, nous vivons au rythme des annonces gouvernementales autour de la crise sanitaire et de ses conséquences économiques. Les questionnements sont encore trop nombreux pour se permettre d’asséner des vérités.

Néanmoins, l’aspiration des Français pour l’immobilier est toujours bien présente et s’est même renforcée ces derniers mois. Face à des places boursières plus volatiles que jamais, l’investissement dans la pierre reste très attractif tant pour sa dimension patrimoniale que pour son rendement ».

Yann Jéhanno a aussi affirmé que cette fin d’année devrait être conditionnée par la capacité des banques à octroyer des financements. Car, mêmes si les conditions d’accès au crédit se sont resserrées en début d’année 2020 à cause des recommandations du Haut Conseil de stabilité financière, les banques ont tout de même continué à prêter à des taux toujours aussi favorables. Cependant, elles demandent davantage d’efforts aux jeunes actifs et primoaccédants en termes d’apport ou les invitent à recalibrer leurs projets en fonction de leurs revenus. Elles jouent donc le jeu, ce qui permet au marché de conserver sa fluidité.

« Enfin, dans une économie de marché, les prix et les volumes sont conditionnés par l’offre et la demande. Le chiffre du chômage est donc un indicateur qu’il faudra surveiller. Même si, entre les mesures de chômage partiel et de relance, et les plans de sauvetage sectoriels, tout est fait pour endiguer sa progression », conclut le président du réseau Laforêt.

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