En cinq ans, Joëlle Olive a réussi le pari de créer un restaurant parmi les nombreux établissements présents dans la zone d’activité de Jarry et de le transformer en un lieu incontournable et réputé pour son ambiance chaleureuse, la qualité de sa cuisine et son large choix de vins au verre. Cette chef d’entreprise de 36 ans n’a pas décidé de s’arrêter là. Elle vient de mettre sur pied un réseau de franchise destiné à faciliter l’implantation de nouveaux restaurants Ô Dit Vin en Guadeloupe, Martinique et Guyane.
« Poussée par les encouragements quotidiens des clients et les résultats de mon restaurant à Jarry, je prends aujourd’hui le pari que mon aventure peut se dupliquer sur plusieurs communes de Guadeloupe, en Martinique et en Guyane, nous explique Joëlle ».
Assisté dès le début de ses démarches pendant la phase de création, l’accompagnement du franchisé se poursuit à l’ouverture du restaurant avec des intérêts de réussite étroitement liés à la maison mère.
« L’atout majeur de la franchise Ô Dit Vin réside dans le fait que les franchisés pourront s’appuyer directement sur mon expérience, bénéficier de mon soutien tous les jours de l’année contrairement à l’ensemble des franchises qui ont leur siège à Paris ou aux Etats-Unis ».
Joëlle conserve l’administration du site internet et la gestion des commandes de vin en ligne. De son expérience quotidienne dans la restauration Joëlle Olive a retiré la conviction qu’il ne fallait jamais tricher. Ô Dit Vin, l’authenticité ne s’arrête pas à la porte des cuisines. Le travail du cuisinier demeure traditionnel alors que beaucoup de chaînes se développent autour de concepts prêts à l’emploi. Elle confirme son choix de s’appuyer sur des compétences professionnelles traditionnelles. « C’est un concept destiné à des restaurateurs de métier ou non mais qui sont prêts à faire des sacrifice personnels pour réussir leur projet professionnel, explique-t-elle ».
La patronne du Dit Vin à Jarry rend à César ce qui est à César. Elle estime que son rôle se borne « à accompagner ses franchisés, communiquer et assurer la gestion du site internet et sa cave ». Aux professionnels ensuite de jouer. Et, pour elle, tous ceux qui essaient de simplifier le métier afin d’éviter les problèmes de personnel font fausse route : « Nous avons fait le choix d’offrir des salaires motivants à nos employés. Finalement le coût de la stabilité est toujours inférieur à celui du turn-over ».