Après de longues années d’instabilité, la franchise Speedy a annoncé un chiffre d’affaires de 283 millions d’euros réalisé avec 558 centres dans le monde, dont 486 en France. Fondée en 1978 avec une première ouverture en région parisienne, la chaîne française de centres d’entretien a été rachetée en 2016 par le numéro un mondial de l’industrie du pneu, le Japonais Bridgestone. L’accord qualifié gagnant-gagnant par les deux partenaires, a permis à Speedy d’assurer son développement tout en maintenant ses orientations stratégiques, son indépendance et son identité.
Une croissance qui s’explique par plusieurs facteurs
Speedy a annoncé une progression de ses ventes comprise entre 3 et 4 %. Une croissance qui pourrait être expliquée par plusieurs facteurs dont le développement du digital ou encore par la mise en place des contrats de maintenance Mobox. Mais aussi par le travail avec les flottes et le lancement de nouveaux services. Par ailleurs, le groupe ne compte pas s’arrêter en si bon chemin ! Avec deux nouveaux dirigeants à sa tête, dont le président Éric Terefenko et le nouveau directeur de la franchise, Jean-Pierre Barnier, Speedy s’inscrit peu à peu dans une nouvelle dynamique.
Diplômé de l’ESCP-Europe, Éric Terefenko compte s’appuyer sur les forces et l’identité de Speedy tout en bénéficiant de la puissance d’innovation de Bridgestone, en particulier dans les solutions de mobilité.
De nouvelles ambitions pour le groupe
Speedy compte poursuivre son développement en France. L’enseigne vise une couverture géographique étendue. Mais également une gamme de services plus large. Son objectif est d’ouvrir 15 nouveaux centres cette année dans l’Hexagone. A l’international, le groupe espère atteindre le chiffre de 150 centres en Espagne. Le Maroc et le pourtour méditerranéen restent aussi des cibles. Par ailleurs, l’enseigne souhaite se développer davantage sur le marché du vitrage avec la refonte du programme Speedy Glass, qui s’ouvre aux particuliers.
« Nous avons une belle marque et un concept qui peuvent facilement s’exporter en franchise ou en master franchise » commente Jean-Pierre Barnier.