Entreprise familiale datant de 1885 et ancien fournisseur de la Marine nationale, la franchise le Phare de la Baleine, du groupe T.C.O. (Tricotage et Confection d’Ornans), est fondée sur un « concept global et rêveur de mer, de nature, de week-end, de vacances. »
Selon ses dirigeants, « la marque est réputée pour la qualité de ses vêtements au style sportswear choc et original, et fabriqués principalement en France et en Europe. » La franchise décline trois lignes que sont le prêt-à-porter pour femmes, le prêt-à-porter pour enfants et bébés, la décoration de la maison. Les collections de l’enseigne sont dessinées depuis les origines par Jean-Pierre Braillard et comptent environ 400 modèles par saison.
Aujourd’hui, face à ses difficultés, la marque de mode a recentré son activité de distribution. D’une part, du côté de ses magasins d’usine, elle annonce la fermeture de quatre points de vente sur onze. Concernant, sa trentaine de succursales en France, elle prévoit d’ores et déjà de fermer les moins rentables (pour l’instant on annonce deux fermetures !). La marque compte sur de nouveaux contrats en commission-affiliation (un modèle suivi par le groupe depuis 2010) avec cinq projets dans les cartons.
Concernant sa production, si le groupe envisage de développer une plate-forme logistique plus performante sur son site historique à Ornans (dans le Doubs), des questions se posent sur l’avenir de cette unité pour la mise en production de ses collections.
Autre volet du tournant pris par la franchise de mode : Stéphane Chabot, son fondateur et dirigeant, envisagerait d’ouvrir le capital de la société familiale à un partenaire financier ou à un industriel.
Une affaire à suivre.
Audrey, rédactrice AC Franchise