AC Franchise a interviewé Alexandra Carmona sur son parcours, ses attentes, et ses projets en tant que multi franchisée La Mie Câline.
Est-ce que vous voulez bien vous présenter ?
Je suis Alexandra Carmona. Je suis de Bordeaux. J’ai ouvert mon 1er magasin en 2010 qui était une reprise et non une création.
Quel a été votre parcours professionnel avant de rejoindre le réseau ? Quels postes avez-vous occupé ? Dans quel secteur ?
J’ai d’abord été vendeuse dans une boutique « La Mie Câline » il y a 20 ans ! Puis, j’ai pris la direction d’un magasin, avant de devenir animatrice de réseau pour la région Sud-Ouest au sein de l’équipe du franchiseur, puis directrice de filiale. A ce moment de ma carrière, j’ai décidé de partir moi-même dans l’aventure de la franchise, après avoir connu tous les aspects de l’expérience de la marque, tant du côté du franchiseur que de celui du franchisé sur le terrain…
Pourquoi avez-vous décidé de créer votre propre entreprise ?
Je pense qu’après huit années passées du côté du siège de la marque, il était temps de voler de mes propres ailes. A ce moment-là, je me suis sans doute sentie prête. J’ai toujours adhéré au concept et j’ai toujours été persuadée que ça ne pouvait que fonctionner. J’avais aussi besoin de me prouver que j’en étais capable !.
Pourquoi avoir choisi ce réseau ? Qu’est-ce qui vous a séduit dans le concept ?
Parce que j’ai grandi dedans (rires !). Je suis un peu un « bébé Mie Câline ». J’ai commencé à 20 ans ! J’y ai assez tôt assumé des responsabilités, puisque j’étais directrice de filiale à 26 ans. En cela, mon cas est sûrement atypique, mais il témoigne certainement de la qualité du modèle…
Quelle a été votre démarche ? Quelles recherches avez-vous faites ? (comparaison, analyses, étude du concept, étude du marché…)
La question ne s’est pas réellement posée en ce qui me concerne.
Comment avez-vous été accompagnée dans la réalisation de votre projet par le franchiseur avant l’ouverture ? (intégration, formation, animation…) ?
A mon avis, le réseau bénéficie sans doute d’une des meilleures animations qui existe, à la fois forte et constante. C’est un énorme atout de ne jamais sentir seul. Idem pour la formation et l’accompagnement en général, qui font partie de la culture de la marque. Avec notamment une période d’immersion en magasin de 5 semaines, et une série de missions sur le terrain obligatoires pour tous les futurs franchisés.
Quelles principales difficultés avez-vous rencontrées ou rencontrez-vous aujourd’hui, et quelles sont les solutions mises en place ?
Parfois une forme de difficulté au niveau de la communication, du réseau en direction du siège. Un effort particulier est d’ailleurs fait dans ce domaine de la « communication montante » ces derniers temps et de gros progrès ont été accomplis.
Sinon, de manière générale, je crois qu’il est important de rester au contact du terrain, même si c’est parfois difficile quand, comme moi, on dirige plusieurs magasins. Il faut savoir faire preuve d’exemplarité et ne jamais se poser uniquement en gestionnaire. C’est un métier !
Quel rôle occupe le franchiseur à vos côtés aujourd’hui ?
Un rôle très participatif ! Avec de plus en plus de réunions locales, qui permettent par exemple d’échanger nos points de vue, y compris en matière de marketing. Grâce à notre connaissance de terrain, nous avons vraiment l’impression d’apporter notre pierre à l’édifice. Le franchiseur prend des décisions en définitive, mais nous sommes consultés.
Comment se portent vos points de vente aujourd’hui ?
Bien, même si les deux dernières années ont été un peu plus difficiles sur notre secteur, pour des raisons spécifiques. Certains problèmes de management ou de recrutement sont également inévitables, surtout dans nos métiers. Mais notre panier moyen augmente, grâce à la stratégie que nous avons mise en place. Nous développons aussi beaucoup nos activités de restauration, particulièrement rentables.
Quels sont selon vous les grands avantages de votre métier ? Et ses contraintes ?
Un gros avantage, lorsqu’on aime le commerce, c’est d’être comme nous au contact de la clientèle au quotidien. C’est aussi d’être un formidable tremplin professionnel pour des jeunes. J’ai, par exemple, un assistant qui est sur le point d’ouvrir bientôt son propre magasin. Plusieurs franchisés actuels de « La Mie Câline » ont aussi d’abord travaillé chez nous. Je crois que c’est la plus belle des reconnaissances ! L’esprit d’équipe qui règne dans le réseau fait partie de ses plus grands avantages. C’est ce qui m’inciterait à envisager d’ouvrir encore d’autres magasins à l’avenir. Les principales contraintes, s’il y en a, sont celles qui sont liées à l’amplitude horaire de notre activité : nous sommes ouverts 7 jours sur 7 !.
Avez-vous d’autres projets ?
Oui, l’ouverture prochaine d’un 4ème magasin à l’enseigne de La Mie Câline …
Quels conseils donneriez-vous aux candidats désireux de rejoindre le réseau ?
Je le dis souvent : attention, c’est dur ! Je pense qu’il ne faut pas arriver en se disant que c’est facile, il faut être entreprenant, courageux et aimer ce qu’on fait et ses clients. C’est une activité formidable, mais qui demande beaucoup de travail et d’implication. Comme d’autres… Être franchisé La Mie Câline, c’est en réalité exercer de nombreux métiers différents, aussi importants les uns que les autres, et on ne peut en laisser aucun sur le côté : il faut être à la fois commercial, manager, professionnel de l’hygiène, du respect des process et des normes, et enfin chef d’entreprise et gestionnaire.
Si c’était à refaire, vous changeriez quoi ?
Rien… Et même, je me dirais : « il faut y aller !
Autres points à mettre en avant :
Au sein du réseau La Mie Câline, nous avons su développer un savoir-faire énorme, mais nous cultivons aussi un vrai savoir être… Ces valeurs sont primordiales, capitales, y compris dans les rapports que nous avons avec nos collaborateurs et nos clients.