Il va donc falloir fixer des règles dès la naissance de la relation contractuelle. Cela veut dire dès la mise à disposition de l’enseigne, la communication du savoir-faire, l’exécution du contrat, les conditions dans lesquelles l’approvisionnement va s’effectuer, dans lesquelles l’assistance du franchiseur va s’opérer, la formation continue et puis la fin des relations contractuelles et les conditions – lorsque le contrat se termine de manière normale ou de manière anormale – dans lesquelles les parties vont se séparer.
Un contrat n’a pas une durée mais des durées. À la fin du contrat il y a de nouvelles obligations qui naissent par exemple des obligations de non-affiliation, post-contractuelles. C’est une obligation qui va naître postérieurement. Alors chaque choix est stratégique ! Si nous mettons une clause de non-affiliation cela va avoir des conséquences stratégiques. Cela est important à mettre en place dès le début, il faut éviter de se tromper. Nous ne pouvons pas faire quelque chose de provisoire ou d’approximatif et puis revoir par la suite.
Mais revoir quoi ? C’est dans quatre voire cinq ans que se posera peut être le problème sur le premier contrat. Lorsque ce dernier a été signé, il n’est pas évident que le franchisé accepte en cours d’exécution du contrat d’en signer un autre. Et puis, il ne faut pas oublier que ce sont les premiers franchisés qui vont avoir un rôle très important dans le cadre du développement du réseau qui demain deviendront peut être « les barons » d’un réseau de franchise.
Donc dès le départ, dès le premier franchisé, il faut avoir un contrat qui soit personnalisé, qui ressemble au réseau. Il faut que le contrat soit vraiment le reflet du réseau que veut développer le franchiseur. Cela est primordial. »
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