AC Franchise : Que faisiez-vous avant de devenir adhérente Vêti et pourquoi avoir choisi ce réseau ?
Estelle Corfec : « Avant de rejoindre Vêti et le Groupement des Mousquetaires, je travaillais dans le marketing et dans la communication. J’ai été chef de produit et ensuite chargée de communication non pas dans le textile, mais dans le milieu industriel. Avec mon mari, nous avions la volonté de créer notre entreprise et nous avons été séduits par le fonctionnement du Groupement des Mousquetaires : en effet, nous souhaitions être indépendants tout en participant à la stratégie d’un grand Groupe. »
ACF : Vous êtes adhérente Vêti et non simplement franchiséquelle est la différence ?
EC : « En effet, chaque adhérent est franchisé mais en même temps franchiseur pour 1/3 de son temps. Le franchisé travaille donc en binôme avec un salarié du Groupement des Mousquetaires dans un domaine bien précis de son choix : l’informatique, les achats, le marketing. Pour ma part, je suis la porte parole pour la communication externe de Vêti. Mon mari, quant à lui, est acheteur pour le mobilier Intermarché. Chacun apporte donc sa pierre au réseau et c’est très enrichissant de pouvoir travailler sur des sujets que l’on affectionne. »
ACF : Comment s’est passé l’ouverture de votre magasin ?
EC : « Nous avons ouvert notre magasin en Mars 2004, mais avant, nous avons suivi un parcours pour devenir adhérent Vêti. Nous avons bénéficié d’une formation de 6 mois en « alternance » qui nous a permis, au delà du théorique, de passer du temps dans plusieurs magasins et d’être sur le terrain. Concernant l’ouverture proprement dit, le plus difficile a été de se « plonger » dans l’administratif, car les démarches sont certes nécessaires (déclaration sociale, mise en place des procédures, de la gestion des stocks) mais lourdes à gérer et on ne s’y attendait pas. »
ACF : Quels sont les apports du réseau pour un adhérent ?
EC : « L’atout majeur est clairement le Tiers temps consacré au groupe. J’ai pu ainsi participer à la redéfinition de la stratégie marketing et au repositionnement de la marque Vêti et aujourd’hui j’en récolte les fruits. C’est pour moi très important d’appartenir à une enseigne dynamique qui cherche sa place parmi les leaders et qui ne devient pas une enseigne vieillissante.
Bien sûr, le réseau offre aussi des modules de formation aux adhérents : que ce soit pour la formation des caissières que pour le merchandising. Et à l’ouverture d’un magasin, on bénéficie de l’aide et des conseils des autres adhérents qui viennent pour l’ouverture. Cette cohésion au sein du groupe est très importante car cela permet de se sentir épaulé. »
ACF : Quelle(s) évolution(s) avez-vous connu en 2 ans d’activité ?
EC : « Mon magasin est en région Parisienne et il faut savoir que la particularité dans cette région est la rotation du personnel. Pour ma part, j’ai réussi à conserver le « noyau dur » de mon équipe depuis 2 ans ; mon entreprise est la leur et que ce soit pour moi ou pour le client je suis très satisfaite de réussir à maintenir une équipe stable. Concernant mon point de vente, du fait du repositionnement de Vêti, j’ai quasiment un magasin neuf : le parcours marchant a été modifié, la signalétique a été rénovéemon nouveau magasin est beaucoup plus coloré et gai. »
ACF : Quel est le principal conseil que vous donneriez à quelqu’un qui veut devenir franchisé dans votre métier ?
EC : « Il faut avoir de l’énergie à revendre et avoir une facilité d’adaptation, mais c’est un métier passionnant. En fait on ne fait pas un métier mais 10, car on est en même temps chef d’entreprise, acheteur, comptable, manager, vendeuret c’est cette richesse et cette diversité qui font que je suis satisfaite de mon choix. »