Interview de Gwénaëlle LEDOUX, qui a rejoint la franchise Notre Basse Cour en 2011. Elle est installée à Saint Aignan de Couptrain dans la Mayenne, près de LAVAL.
AC Franchise : Pourquoi avez-vous décidé de créer votre propre entreprise ?
Gwénaëlle LEDOUX : Pendant 10 ans, j’ai occupé un poste de technicienne de laboratoire. Dans l’entreprise ou j’étais, je ne me sentais plus très bien, je n’avais pas de projet. Un jour, j’ai réalisé que j’étais un pion et que je resterai un pion toute ma carrière. J’ai décidé de changer de vie, redevenir moi-même et pouvoir décider moi-même.
ACF : Pourquoi avoir choisi cette franchise ?
GL : Pour travailler en extérieur, à la campagne, travailler en circuit court, pour être au contact de la clientèle. Je voulais travailler chez moi sans me sentir isolée.C’est venu par hasard, au cours d’une discussion familiale ou j’ai parlé de quitter mon travail et travailler chez moi. Quelqu’un m’a dit pourquoi tu ne fais pas des poules? L’idée a fait son chemin. Je suis allée sur internet. J’ai trouvé les informations sur la franchise Notre Basse Cour. J’ai été toute suite séduite car cela correspondait à ce que je recherchais. Je voulais m’installer dans un système différent, avec un travail à ma portée et pouvoir travailler chez moi. Tout correspondait et en plus, je pouvais être accompagnée, ce qui m’a beaucoup rassurée.
ACF : Comment avez-vous été accompagnée dans votre parcours ?
GL : Je trouve que tout l’accompagnement est bien conçu. J’ai beaucoup apprécié le fait que l’animateur du réseau de franchise vienne sur place pour étudier avec nous la faisabilité du projet : le permis de construire, le potentiel de vente, l’implantation….. Ensuite j’ai trouvé la formation vraiment bien adaptée, ; par exemple j’étais complètement perdue avec toutes les démarches administratives et en fait tout c’est bien passé. La formation explique bien le parcours qu’on doit faire pour arriver à nos objectifs.
En plus on va sur une exploitation pour faire la formation ; là on est en situation. J’ai pris conscience qu’il y avait un bon suivi et ça m’a sécurisée.
ACF : Quelles principales difficultés avez-vous rencontrée ?
GL : J’avais très peur de toute la partie administrative, principalement pour l’agrément des locaux et de l’élevage par les services vétérinaires, la partie constitution de la clientèle me faisait aussi très peur et là tout c’est très bien passé. On est vraiment bien encadrés, on sent qu’il y a quelqu’un derrière nous. Nous ne sommes pas seuls, ça nous motive, ça nous pousse, ça avance.
Tout seul ce serait très difficile d’avancer, car on a pas de repères.
Quand on se lance dans une telle entreprise, la première année, il faut tout faire tout créer, tout mettre en place, en même temps. Ça peut paraître très compliqué. Là encore le parcours proposé par le franchiseur est bien pensé. Tout est bien rôdé, en plus d’autres, avant nous, l’ont fait dans le réseau et dans les mêmes conditions et ont réussi : ça rassure.
ACF : Quel rôle occupe le franchiseur à vos côtés aujourd’hui ?
GL : Tout seul c’est impossible de s’installer c’est très compliqué et je pense qu’on peut vite se démotiver. Là, on appelle : on a la réponse. On sent qu’on n’est pas seul, en plus il y a les collègues du réseau qui sont passés par les mêmes étapes que moi. On bénéficie de leur expérience, nous avons beaucoup d’échanges, c’est vraiment important.
ACF : Comment se porte votre affaire aujourd’hui ?
GL : Pour moi ça tourne, je suis arrivée en vitesse de croisière, mais avant d’arriver là, on se pose beaucoup de questions, on se dit est ce que j’aurai la clientèle? Aujourd’hui ma clientèle est faite, c’est acquis. Au bout de trois ans, tout le monde est satisfait. Une fois mise en place tout fonctionne…mais je dois être une vraie » pro « .
ACF ; Avez-vous d’autres projets ?
GL : Oui, les trois premières années sont intenses. Maintenant que mon entreprise fonctionne je vais pouvoir m’organiser pour me faire aider en embauchant et prendre plus de temps pour moi et ma famille.
ACF : Quels sont les avantages de votre situation actuelle ?
GL : Être libre ! Être indépendante, décider moi-même, sans pour autant être seule.Je suis en accord avec mes valeurs et je suis en plein dans la demande de ma clientèle, c’est très agréable.
Mon emploi du temps, me permet de m’organiser. On peut s’arranger sur les horaires qui sont souvent élastiques. Si on veut, on peut organiser sa journée facilement, car il n’y a pas de grosses contraintes…on s’adapte.
Un avantage que je considère important : j’ai une entreprise agricole, je travaille à la campagne et je ne suis pas isolée. Au travers du réseau Notre Basse Couret de ma clientèle, je garde des relations sociales intéressantes.
ACF : Et les principales contraintes ?
GL : C’est une activité avec une astreinte où je dois être présente tous les jours…mais ça on le sait dès le départ. J’ai décidé de me lancer en connaissance de cause. Dans les inconvénients, je dirai qu’il est difficile d’avoir des temps de rupture : on a toujours l’entreprise dans la tête. On ne peut pas fermer la porte pour oublier mais je pense que c’est commun à tout chef d’entreprise…ça aussi je le savais dès le départ…
ACF : Quels conseils donneriez-vous à un candidat désireux de rejoindre le réseau ?
GL : Il faut être actif, volontaire. Dans le réseau même si on est très bien suivi, ça ne fait pas tout. Il faut avoir des objectifs clairs et être persévérant.
Il faut bien appréhender toutes les facettes du travail (elles sont nombreuses). Pour une femme il y a du travail physique à prévoir (lavage, distribution d’aliment), il faut le savoir. Au fil du temps on s’organise, on modifie pour simplifier et rendre la charge moins importante et en fait, ça va bien.
ACF : Si c’était à refaire ?
GL : Je recommence exactement dans les mêmes conditions….