Ces 5 dernières années, Fly a connu des moments difficiles en termes de chiffres. Après avoir été placée en redressement judiciaire le 26 novembre 2014, le réseau qui a été créé en 1979 par le Groupe Mobilier Européen, a été repris le 1er décembre 2014 par NF Holding. Des changements et des sacrifices se sont imposés pour enfin voir le bout du tunnel et renouer avec les chiffres positifs.
De la crise à la reprise…
Lors de son redressement judiciaire, le réseau Fly enregistrait 30 M€ de perte. Un cadre dirigeant de l’entreprise du nom de Nicolas Finck décide à l’aide de 3 autres associés de reprendre le réseau Fly auprès du Tribunal de Grande Instance de Mulhouse en décembre 2014. Ainsi 50 M€ sont investit dans la société afin de redresser la barre. Avec un chiffre d’affaire en baisse de moitie en 2015, de nombreux sacrifices ont été faits : licenciement de personnel, réorganisation … . Aujourd’hui le réseau, qui compte 99 magasins dont 60 franchises, affiche des indicateurs au vert.
Fly renoue avec le dynamisme et les investissements : 25 M€ sont nécessaires pour de nouveaux recrutements de personnel, l’ouverture d’un nouveau magasin Fly, le 40ème en propre et la mise en place d’un réseau de distribution.
Restructuration et organisation
Dans un premier temps, pour réduire les coûts, Fly a décidé de ramener la fabrication des produits en Europe, alors qu’auparavant tout se fabriquait en Asie. Dans un deuxième temps, afin de faire face à la concurrence et assurer une disponibilité des produits en magasin, le distributeur de meuble compte mettre en place une plateforme logistique de 20 000 m² à Bourges dans le cher.
Côté prix Fly va jouer la politique du design/qualité à prix abordable. Sur un marché du meuble qui reprend des couleurs depuis 2015 (d’après une étude de l’Institut de prospective et d’études de l’ameublement), Fly veut tirer son épingle du jeu malgré un marché très concurrentiel détenues par 3 enseigne leader : Ikéa (18.3%), Conforama (15.7%) et But (13.1%).
Vu dans le parisien