Plusieurs franchisés du réseau Baïla Pizza ont créé une association afin de mener une action collective contre leur franchiseur. L’association de défense des franchisés Baïla Pizza reproche à leur tête de réseau « un problème de concept, de prévisionnel inatteignable, de surfacturation« , selon Yannis Grenouiller, président de l’association et ancien franchisé de l’enseigne.
Vu dans L’officiel de La Franchise
Bien entendu AC Franchise ne prend pas position. Notre rôle est d’informer, pas de juger. Il va de soi que tout candidat aura la possibilité et le devoir de se renseigner auprès de la majorité satisfaite des franchisés du réseau.
La tête de réseau reste confiante rapporte l’Officiel
L’ssociation a été créé par un ancien franchisé dont l’enseigne a résilié le contrat pour faute grave et ses membres comptent soit d’anciens membres soit des membres en procédure avec la direction qui leur reproche de ne pas avoir respecté les process ce qui explique que les rapports des cliets mystères ne soient pas bons.
Une poignée de franchisés ont fait le choix de mener une action collective contre leur franchiseur. Yannis Grenouiller confie d’ailleurs: « Cette association est née car la justice est lente et cela permet de ne pas être seul, de ne pas se décourager. Il peut y avoir des difficultés économiques en ce moment étant donnée la conjoncture, mais là il y a eu selon nous de vrais manquement de la part de l’enseigne« .
Mais le directeur général de Baïla Pizza se dit confiant puisque le réseau compte plus de trente membres en dehors de ceux avec lesquels ils étaient déjà en désaccord et aucun ne souhaite rejoindre cette association. D’ailleurs deux franchisés dont le contrat a été résilié pour faute grave ne contestent pas ce motif, un argument en faveur du réseau.
« Un problème de concept, de prévisionnel inatteignable, de surfacturation »
Le leader des plaigants confie de son côté: « Avec 480 000 euros de chiffre d’affaires et 950 000 euros d’investissement initial, il est sûr que l’on cesse vite de payer ses redevances. Voici la faute grave« . L’ancien franchisé assure (évidemment) avoir respecté le process et le savoir-faire de l’enseigne et que comme partout, les clients mystères faisaient de bons et quelques mauvais rapports. Il ajoute: « Au lieu du million d’euros annoncé, c’est un restaurant qui en moyenne fera 500 000 euros par an en tournant correctement« .
La réponse d’Erwan Rouxel pour Baîla Pizza
« Suite à un art consommé de la communication de deux franchisés insatisfaits pour des raisons que la confidentialité ne nous autorise pas à dévoiler, voilà (deux) articles de presse qui discréditent Baila Pizza. La stratégie n’est pas admissible, car elle est tronquée.
L’on peut raconter n’importe quoi à la presse ; le débat n’est pas contradictoire. Il est dur pour les dirigeants du réseau de voir ainsi noircir à tort un tableau. Même si le marché de la restauration n’est pas au mieux, dans une grande majorité les résultats de nos franchisés sont positifs et en 2016, nous devrions être en progression proche de 4 % à périmètre constant.
Concernant les master-franchisés, chargés du développement de la marque en région, ceux-ci nous ont permis de d’accélérer notre croissance dans un premier temps. Notre infrastructure nous permet aujourd’hui d’assurer ce service en laissant les franchisés locaux optimiser leur exploitation.
Nos accords fournisseurs permettent à nos franchisés de bénéficier de tarifs très concurrentiels sur des gammes de produits « premium » et spécifiques (pâte Bio, produits Dop & Aoc…).
Notre organisation optimise ainsi la logistique, les services et la marge de nos franchisés. Nous assumons depuis toujours auprès de tous nos franchisés la transmission de notre savoir-faire à travers des dispositifs de formation et d’assistance, complets et performants. Et surtout, nous les considérons comme de véritables partenaires. »