Comment la tête de réseau accompagne-t-elle ses adhérents ? A quoi doit-on s’attendre lorsque l’on décide de rejoindre ce réseau ? Comment l’activité évolue-t-elle d’année en année ? Voici les réponses de Philippe Seidenbinder, franchisé Les Savants Fous à Montpellier.
ACF : Quel a été votre parcours professionnel avant de rejoindre la franchise Les Savants Fous ? Et pourquoi avez-vous choisi cette enseigne ?
Philippe Seidenbinder : « Après un parcours dans l’encadrement commercial et la formation (dans les secteurs de l’assurance, l’automobile, la papeterie et les articles sous licence) ainsi que la création d’une 1ère société dans le transport, j’ai décidé de me tourner vers la franchise. Mon choix a été motivé par l’envie de mettre en œuvre mes propres idées et par le goût du challenge.
J’ai été séduit par le concept de la franchise Les Savants Fous car il représente une parfaite synthèse du commercial, de la formation, du management et de la créativité. Il s’agit d’un concept très original, avec de belles perspectives d’avenir et quasiment sans concurrence. »
ACF : Comment avez-vous été accompagné dans la réalisation par le franchiseur avant l’ouverture ? (intégration, formation, animation…) ?
Philippe Seidenbinder : « Ma demande d’assistance était réduite étant donné mon passé professionnel. Mon franchiseur a assuré une formation aux produits. Je précise toutefois qu’une offre d’accompagnement plus complète m’a été proposée. »
ACF : Quelles principales difficultés avez-vous rencontrées ou rencontrez-vous aujourd’hui, et quelles sont les solutions mises en place ?
Philippe Seidenbinder : « La principale difficile a été d’implanter un concept encore méconnu, dans une période de crise où les collectivités et l’éducation nationale (cible privilégiée) réduisent les budgets.
Nous avons donc orienté la prospection vers des cibles plus porteuses (autonomie de décision et budgets plus élevés) : écoles privées, parcs de loisirs, entreprises (spectacles de Noël et family days), particuliers (création de clubs de science, anniversaires)… »
ACF : Quel rôle occupe le franchiseur à vos côtés aujourd’hui ?
Philippe Seidenbinder : « La tête de réseau est un partenaire essentiel dans la communication (internet) et l’apport de contenus pédagogiques. L’existence d’un réseau et d’un historique donne de la crédibilité dans la prospection de nouveaux clients. »
ACF : Comment se porte votre point de vente aujourd’hui ? Et Quels sont, selon vous, les grands avantages et les contraintes de votre métier ?
Philippe Seidenbinder : « Parti de zéro, le CA a doublé chaque année sur les 4 premières années pour se stabiliser la 5ème. Etre entrepreneur donne de la liberté dans les choix et la gestion et une fierté décuplée quand ça marche.
Le secteur d’activité choisi, quasi sans concurrence, déclenche chez les clients une satisfaction sans précédent, gage d’un bouche à oreille efficace, vital pour la pérennité de l’entreprise.
Les principales contraintes sont les faibles revenus de la 1ère année nécessitant une réserve de fonds au démarrage et la nécessité absolue de diversifier sa clientèle : écoles, collectivités, particuliers et entreprises. Il est également impératif de garder un pied dans l’animation et donc d’éviter de la déléguer à 100%. »
ACF : Avez-vous d’autres projets ? Et quels conseils donneriez-vous aux candidats désireux de rejoindre le réseau ?
Philippe Seidenbinder : « Quand on est entrepreneur dans l’âme, il y a toujours un ou deux projets qui sommeillent…
Mon 1er conseil aux porteurs de projet est d’être prêt à mouiller le maillot. Notre métier est un métier d’artisan. Ceux qui rêvent à la multinationale, passez votre chemin ! Si vous aimez la culture générale avec un goût minimum pour la science, si vous aimez les enfants, si vous êtes créatif, si l’animation et la prospection ne vous effraient pas, si vous êtes prêts à travailler les week-ends et pendant les vacances scolaires, et si vous disposez d’une solution pour vous rémunérer la 1ère année….alors foncez !
Une fois l’activité consolidée, il peut être tentant de confier la partie animation de l’agence à un collaborateur, pour se lancer soit dans l’installation d’une deuxième agence ou dans le lancement d’une autre franchise ou d’une autre activité. Tout dépend de la qualité du collaborateur et de sa fibre « savant fou ».
Si c’était à refaire, je changerais….de femme ! Elle m’a pris pour un fou au démarrage. »