Fondée à Nice en 2007, la franchise Emilie and the Cool Kids a récemment ouvert son 25ème coffee shop en franchise. Avec une croissance soutenue et une empreinte qui s’étend en France, l’enseigne ne se contente pas de conquérir le marché du café, mais elle innove également avec le lancement du Sugar Mummies Club, une initiative qui a pour objectif de financer des candidates franchisées au profil intéressant.
Un nouveau projet en faveur des entrepreneures
Céline Molière, cofondatrice de la franchise Emilie and the Cool Kids, concrétise son désir de donner une chance à celles qui méritent de devenir entrepreneures. Recevant près de 200 demandes de franchises chaque mois, dont certaines émanant de profils exceptionnels, elle observe avec regret que plusieurs de ces candidates prometteuses se voient malheureusement refuser l’accès à l’entrepreneuriat en raison du manque d’apport personnel, un critère incontournable pour les banques.
La cofondatrice a donc décidé de créer le Sugar Mummies Club dans le but de soutenir financièrement des candidats méritants, surtout des femmes, qui se heurtent souvent à des obstacles financiers pour concrétiser leurs projets entrepreneuriaux. Une manière innovante et engagée de favoriser l’égalité des chances et de promouvoir l’entrepreneuriat féminin.
Dans ce projet, Céline Molière embarque avec elle, Valérie Ammirati – expert-comptable à la tête du cabinet niçois Skynet, Élisabeth Cervetti – directrice générale de l’enseigne et Julien Siouffi – expert en franchise.
De cette manière, à travers le Sugar Mummies Club (SMC), les associés proposent une opportunité unique : offrir quasiment gratuitement les clés de certains futurs magasins aux candidates sélectionnées.
Cependant, il faut savoir que le Sugar Mummies Club n’est pas un fond d’investissement, mais plutôt un modèle d’investissement participatif reposant sur des emprunts obligataires. Plutôt que de recourir à des fonds classiques, l’enseigne mise sur de petits investisseurs partageant une vision commune : celle de voir des entrepreneurs réussir grâce à leur motivation et à leur talent.
En pratique, l’ouverture d’un coffee shop nécessite de réunir la somme de 350 000 euros. Le club apportera une contribution de 100 000 euros pour augmenter les possibilités d’obtenir un financement auprès des banques.
Le fonctionnement de ce modèle repose sur l’implication des investisseurs, qui bloquent leurs fonds pour une période minimale de 3 ans. En contrepartie, ces investisseurs bénéficieront d’une rémunération évolutive au fil du temps. Initialement fixée à 5 % annuels, la rémunération sera majorée à 8.5 % supplémentaires annuels au terme des 5 années.