Autre conséquence de la crise du coronavirus, du confinement et de la fermeture de la restauration hors foyer et de certains marchés locaux : l’effondrement de la consommation des produits frais, notamment celle des fruits et légumes de saison. Une situation inédite qui a lourdement impacté les filières agricoles françaises.
Conscient des difficultés auxquelles doivent faire face les agriculteurs français, Intermarché, l’enseigne phare du Groupement les Mousquetaires, s’engage auprès des interprofessions en identifiant chaque semaine des filières en besoin de soutien. Cette semaine, Intermarché affiche son soutien aux producteurs de pommes de terre primeurs et à la filière piscicole.
Trouver de la place pour la primeur
Fragile, la pomme de terre primeur doit être récoltée dans l’année avant sa complète maturité et conditionnée avec le plus grand soin. Inapte à une longue conservation, elle doit être commercialisée rapidement après l’arrachage.
Issue des bassins bretons, du Roussillon et de Noirmoutier, la pomme de terre primeur est habituellement très présente dans la restauration et sur les marchés alimentaires. Mais en raison de la fermeture de la restauration hors domicile (restaurants, fast-foods, hôtels, traiteurs, événements…), les spécialistes de cette variété sont plutôt inquiets.
Déterminé à apporter, chaque jour, son soutien aux producteurs français à travers des actions concrètes, Intermarché se mobilise en achetant, leur production à 45 agriculteurs français spécialistes des pommes de terre primeurs. Pour encourager ses clients à en consommer cette semaine, l’enseigne mettra en avant ce produit de saison proposé à un prix de vente au minimum légal afin d’offrir des débouchés à un maximum de volumes.
La pisciculture française, autre filière en difficulté
Malgré la demande croissante du marché et un savoir-faire reconnu, la filière piscicole connaît de grandes difficultés en France. C’est notamment l’un des secteurs les plus touchés par la crise économique actuelle. Outre les problèmes environnementaux, les réglementations sanitaires de plus en plus contraignantes et la concurrence des pays à faibles coûts de main d’œuvre, la filière doit faire face aux impacts causés par la pandémie de coronavirus.
Dans un communiqué de presse commun daté du 24 mars dernier, le CIPA (Comité Interprofessionnel des Produits de l’Aquaculture), le CNC (Comité National de la Conchyliculture) et France Filière Pêche (association à vocation interprofessionnelle qui réunit tous les maillons de la filière de pêche française) indiquaient que « l’ensemble des acteurs des filières de pêche, de pisciculture et de conchyliculture français » restaient mobilisés « pour maintenir l’approvisionnement en produits aquatiques et contribuer à l’alimentation des Français… malgré le contexte contraignant ».
Pour soutenir la filière piscicole, Intermarché a acheté 18 tonnes de truites entières françaises pour les vendre, cette semaine, dans ses rayons. Ainsi, les clients pourront trouver, dans leurs points de vente, des barquettes de deux truites de 500 g en libre-service et de la truite vidée dans les poissonneries du réseau. Par ailleurs, une campagne médiatique incitant les consommateurs à acheter de la truite française entière a été déployée.
« Comme Producteurs & Commerçants, nous avons un rôle majeur à jouer pour assurer la stabilité et la pérennité du monde agricole français durant cette période de crise » indique Stéphane de Fontenay, chef d’entreprise Intermarché en charge du commerce de l’enseigne.