Le mois de novembre a été marqué pour le réseau Intermarché par trois inaugurations majeures. À Besançon, Habsheim et Dole, les magasins font peau neuve avec des investissements considérables, tandis que certains adhérents préparent activement le passage de relais. Ces rénovations ne sont pas de simples rafraîchissements esthétiques, mais des repositionnements stratégiques qui témoignent de la vitalité d’un réseau où 100 à 200 reprises annuelles rythment l’évolution du réseau. Pour les candidats à la franchise, ces exemples concrets démontrent que rejoindre Intermarché signifie s’inscrire dans un modèle entrepreneurial exigeant mais évolutif, où l’investissement constant dans l’outil de travail constitue la clé de la pérennité. L’enseigne, forte de ses 1 860 points de vente en France et d’un chiffre d’affaires de 27.3 milliards d’euros hors carburant en 2021, prouve que la réussite passe par l’adaptation permanente aux attentes des consommateurs.

Dole : quand quarante ans d’histoire familiale préparent l’avenir
L’inauguration qui a eu lieu le 15 novembre dernier à Dole revêt une dimension particulière. Au-delà du remodeling majeur de l’hypermarché, c’est toute une page d’histoire qui se tourne pour la famille Manzoni.
Depuis leur premier magasin ouvert à Lure en 1988, un supermarché de 1 200 m² agrandi ensuite à 2 200 m², Lyse et Philippe Manzoni ont bâti un véritable empire commercial dans l’Est de la France. Leur implantation à Dole en 1996 s’est concrétisée par la reprise de deux magasins, dont l’hyper actuel dans la zone des Épenottes et un supermarché de centre-ville porté aujourd’hui à 1 650 m².
Philippe Manzoni, ancien président d’Intermarché-Netto de 2009 à 2015, incarne le parcours complet du Mousquetaire : entré en 1981 comme permanent aux achats régionaux, il a dirigé plusieurs familles de produits avant de piloter les achats internationaux.
Aujourd’hui, Cédric et Ornella Manzoni prennent le relais, illustrant que la transmission réussie s’anticipe et s’accompagne d’investissements structurants pour projeter l’entreprise dans l’avenir.
Besançon et Habsheim : un million d’euros pour rester compétitif
Les rénovations de Besançon Chateaufarine et Habsheim démontrent l’ampleur des investissements nécessaires pour maintenir l’attractivité commerciale. À Habsheim, Diane et Grégoire Proux, qui ont repris cet ancien Casino fin 2023, ont investi un million d’euros sur six mois de travaux, inaugurant leur magasin transformé le 12 novembre.
Leur boutade résume l’ampleur du chantier : plutôt que de lister ce qui a changé, ils préfèrent évoquer ce qui n’a pas changé, tant la rénovation a été profonde. De la façade aux frigos, en passant par les gondoles et l’éclairage, tout a été renouvelé.
À Besançon, l’inauguration du 10 novembre en présence de 200 invités a célébré un magasin qui est désormais agencé selon le dernier concept mobilier du réseau.
Ces exemples soulignent une réalité du métier de franchisé : l’investissement initial ne suffit pas, il faut prévoir des cycles de rénovation réguliers sur une durée moyenne de retour sur investissement de 10 ans. Pour les candidats à la franchise, ces cas concrets rappellent que l’entrepreneuriat dans la grande distribution exige une vision long terme, des capacités financières solides et une volonté constante d’adaptation aux évolutions du marché et des attentes consommateurs.