La franchise La Taverne de Maître Kanter Chaîne de brasseries, à l’opposé de la restauration rapide, elle existe sur l’ensemble du territoire national et présente l’avantage d’une restauration chaînée, que l’on peut reconnaître bien qu’elle soit composée uniquement d’indépendants.
Les Tavernes de Maître Kanter présentent une offre très large de restauration à la carte : fruits de mer, grillades, poissons avec un plat du jour, une suggestion. A contrario des grandes chaînes, un Chef fait la cuisine sur place.
Interview d’Emeric Winckler, pour la Taverne de Maître Kanter
AC Franchise : Parlez-nous de cette enseigne, de son histoire.
EW : L’enseigne a démarré en 1974. Le Brasseur Kronenbourg a jugé utile de se rapprocher des brasseries. Il a cherché à fédérer des restaurants indépendantes et de leur apporter l’avantage d’un réseau. L’aventure a démarré spontanément avec des exploitants qui sont devenus des partenaires par l’attribution d’une licence de marque. En 1996 il y a eu une autre étape, on a développé le concept, en restant essentiellement fournisseur de bières, en contrepartie de services de gestion et de restauration. Est né le groupement des Tavernes de Maître Kanter. Les domaines d’intervention de ce groupement concernent les achats, la formation et la qualité liée à l’hygiène et au service à table. Kronenbourg est propriétaire de l’enseigne et du concept, et assure la communication. L’ensemble des tavernes constitue une société indépendante. Les exploitants sont des partenaires mais aussi des clients, souvent propriétaire d’une brasserie qu’ils ont transformée en Taverne de Maître Kanter.
ACF : Quelle est la place de l’enseigne sur le marché ?
EW : C’est une brasserie alsacienne et des terroirs de France, avec tout ce que cela représente en particulier pour ce qui concerne la convivialité et le savoir vivre. Il y a aujourd’hui 75 établissements et 6 millions de repas servis par an, c’est la troisième chaîne de restaurants à thème avec service à table. Les établissements sont dans les meilleurs emplacements de centre ville avec toutes les garanties de la chaîne. Nous offrons une cuisine variée, sans assemblage, réalisée sur place. Chaque produit est référencé par la commission achat du groupement mais rien n’est imposé.
ACF : Quel genre d’évolution prévoyez-vous ?
EW : Actuellement les Tavernes sont situées en centre ville, et nous pensons créer des bâtiments solo en périphérie, éventuellement dans une zone d’activité, mais pas en galerie marchande car nous devons être ouvert de midi à minuit, 7 jours sur 7. Il est important d’assurer une atmosphère de convivialité jusqu’à une heure tardive.
ACF : Quels avantages apportez-vous aux exploitants ?
EW : Nous offrons tous les avantages d’un réseau, ce qui est rassurant pour un partenaire qui reste indépendant. Le réseau tourne bien, l’enseigne valorise son établissement. Il y a un programme d’animation et de formation très riche. Ainsi nous proposons des opérations comme un jeu autour de la bière de Noël qui permet de gagner un panier gourmand avec un système de carte à gratter. Les formations sont également très importantes en hygiène, cuisine, service aux clients, accueil, etc. Une Taverne c’est environ 200 places assises et 240 couverts par jour, cela peut représenter un chiffre d’affaires de 2 millions d’euros par an.
ACF : Quels sont les contraintes de l’exploitant ?
EW : D’abord vendre les bières et respecter la licence de marque, avec les normes qualité, la charte graphique. Il n’y a pas directement de royalties. Il s’agit de promouvoir la bière. Les exploitants sont de deux types soit des professionnels de la brasserie soit des investisseurs dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration. Le cahier des charges est relativement peu contraignant. Mais aujourd’hui les Maires souhaitent parfois avoir leur mot à dire pour l’installation dans certains quartiers rénovés. L’intégration d’une Taverne est assez facile.