Selon une étude récente du Groupement interprofessionnel de l’automobile (Gipa), le parc de véhicules légers roulants était estimé à 30,2 millions d’unités en 2009. Même si sa croissance s’est légèrement ralentie, sous les effets de la crise, il continue néanmoins de s’agrandir. L’âge moyen des véhicules qui composent le parc automobile français est de 8,9 ans. Il a toutefois tendance à s’allonger, la part des véhicules de 10 ans et plus (23 % du parc) ne cessant de s’accroître. Une tendance qui offre un profil favorable au marché de la rechange indépendante.
Au-delà d’un certain âge, notamment après l’extinction des délais de garantie, les propriétaires préfèrent sortir du réseau constructeur pour l’entretien de leur véhicule. De la même manière, le kilométrage des véhicules légers roulants est en hausse constante : 37% du parc affiche 150 000 kilomètres et plus au compteur ! Ce qui constitue également un potentiel important pour le marché des pièces techniques.
Des comportements de consommation qui évoluent avec la crise
Le contexte économique, plus difficile ces six derniers mois, n’a eu qu’un impact limité sur les dépenses d’entretien du véhicule. 72 % des propriétaires interrogés par le Gipa déclarent ne pas souhaiter diminuer le budget qu’ils y consacrent. En revanche, la part des consommateurs, qui optimisent leurs dépenses en confiant leur véhicule aux centres-autos, continue de croître régulièrement avec l’âge de celui-ci. Les centres-autos représentent ainsi 20 % des entrées en ateliers dès lors que le véhicule concerné a plus de 6 ans, alors même que ce circuit est aujourd’hui l’un des plus petits acteurs du marché en nombre de points de vente.
Des typologies d’acheteurs plus marquées
Deuxième effet du contexte économique, le « do-iteur » qui préfère gérer lui-même l’entretien de son véhicule par goût de la mécanique ou par choix économique fait un retour en force. Environ un tiers des propriétaires déclare en effet réaliser seul l’ensemble des réparations qu’il se sent capable de prendre en charge, confiant les autres interventions aux réparateurs professionnels. Et près de 15 % des propriétaires déclarent ne jamais mettre les pieds chez un réparateur, préférant tout réaliser seul ou avec l’aide d’un proche. Les 55 % restants déclarent confier systématiquement leur véhicule à des professionnels. Les adeptes de la réparation à domicile n’en constituent pas moins une clientèle de choix pour les centres-autos, où ils viennent s’approvisionner en pièces de rechange. Sur 100 conducteurs ayant fréquenté au moins une fois un centre (que ce soit pour l’atelier ou pour la boutique), 35 % sont d’irréductibles « do-iteurs ».
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