(Cependant les franchises d’épicerie fine et de confiserie chocolat ( De Neuville, KC Chocolatier) devraient maintenir leur croissance en volume avec des écarts selon les catégories de produits. Elles devront cependant faire face à la pression du pouvoir d’achat en baisse et à la montée des prix des matières premières comme le cacao et le sucre.)
L’épicerie fine se démocratise
Toujours selon cette étude, le secteur est en phase de mutation. Cela va passer par une reconfiguration du secteur et de grands noms de l’épicerie fine qui doivent réagir face à des pertes récurrentes. Ainsi, le groupe Accor a cédé la marque Lenôtre à Sodexo et Delpeyrat a racheté La comtesse du Barry.
Parallèlement, les concepts sont en phase d’évolution et doivent être repensé. Cela passe par une modernisation du concept comme par exemple la franchise d’épicerie fine de luxe Hédiard qui travaille sur un nouveau concept de boutique et de packaging.
Cela passe aussi par l’internationalisation comme la franchise Fauchon qui réalisé 75% de ses ventes hors des frontières et qui veut investir les pays émergents comme l’Inde.
Cela passe par une adaptation aux habitudes de consommation (la restauration rapide) comme la création de plateau-repas en BtoB (Lenôtre, Fauchon, Dalloyau).
Quant aux grandes surfaces alimentaires, elles peuvent offrir des produits d’épicerie fine à petits prix via leur MDD. Ce sont elles qui ont démocratisé le saumon fumé et le foie gras en les mettant à la portée d’un client moyen. Qui dit épicerie fine, dit qualité : c’est le challenge des grandes surfaces alimentaires qui devront conserver le difficile équilibre qualité/petit prix pour des produits qualitatifs.
Dans le secteur de l’alimentation spécialisée, retrouvez d’autres enseignes de chocolats et d’épicerie fine qui franchisent.