A l’heure de la retraite ou dans le cadre d’un changement d’activité, le fonds de commerce franchisé est revendu. Souvent la valorisation est plus élevée que dans le cas d’une création en solo. Le prix de vente dépend du secteur d’activité, du CA réalisé, de la notoriété de l’enseigne, etc.
Outre la rémunération sous forme de salaires ou de dividendes, le franchisé capitalise chaque année sur l’exploitation de son point de point de vente. En effet, plus son affaire fait de bénéfices et plus son fonds de commerce prend de la valeur. A l’heure de la retraite ou quand le franchisé souhaite changer d’activité, la vente de son affaire en franchise le rémunère de tous ses efforts.
Cette rémunération différée n’a bien évidemment rien de négligeable !
Surtout qu’en franchise, les fonds de commerce bien gérés sont dans la majorité des cas vendus notablement plus chers que dans le cas d’un fonds de commerce hors franchise !
Pourquoi cet écart de prix ? Cela tient essentiellement au fait que le chiffre d’affaires généré est souvent supérieur à la même activité exploitée en solo.
Ce bonus apporté par la franchise s’explique essentiellement par trois atouts intrinsèquement liés au modèle de la franchise :
- la renommée de l’enseigne ;
- l’emplacement de qualité imposé par le concept ;
- la rentabilité supérieure de l’activité.
La renommée de l’enseigne
Une enseigne connue jouit naturellement d’un vrai capital sympathie porté par la confiance des consommateurs. Le fait que tous les points de vente proposent la même qualité de services et les mêmes produits rassurent les clients. La cohérence de sérieux du réseau rejaillit sur chacun des points de vente. Les programmes de fidélité mis en place par l’enseigne de façon transversale ajoutent également au sentiment de faire partie « de la famille ». Les campagnes nationales orchestrées par l’enseigne ainsi que les promotions marketing événementielles régulières relayées dans chaque point de vente génèrent du flux.
Tous ces éléments conjugués font que les clients viennent et reviennent. Un argument de poids pour un franchisé vendeur qui justifie souvent un prix plus élevé.
Un emplacement de qualité imposé par le concept
Dans de très nombreux réseaux, la création d’un nouveau point de vente est obligatoirement associée à un emplacement commercial de qualité (N°1 ou N°1 bis en centre commercial ou en centre-ville). Si au démarrage de l’activité cette exigence est souvent contraignante financièrement, à l’heure de la revente, c’est à l’évidence un vrai faire valoir. En effet, les emplacements de qualité sont rares et chers. Quand un acheteur se présente, le fait de pouvoir bénéficier d’une visibilité maximum est un véritable atout.
Une rentabilité globalement supérieure
Un concept développé avec succès en franchise promet une rentabilité supérieure à une activité identique développée en solo. La mutualisation de nombreuses fonctions (centrale d’achat, logistique, informatique, communication, etc), permet de bénéficier de structures opérationnelles et concurrentielles. Et si de fait, les royalties réclamées périodiquement pour financer ces services ont un coût, au final, la rentabilité du point de vente en sort clairement boostée. Et cela a une incidence directe sur le calcule de l’excédent brut d’exploitation (EBE) sur lequel se base essentiellement les estimations de prix de vente de l’entreprise.