ac-franchise : Pourquoi avez-vous décidé d’adhérer au réseau Atlas ?
Jean-Pierre Dore : Personnellement, j’avais déjà été franchisé dans le secteur de l’équipement de la maison avec une enseigne un peu plus générale (Hi-Fi…) mais qui avait une clientèle mal ciblée. J’ai voulu me recentrer sur le secteur du meuble; c’était donc plutôt une évolution qu’une révolution.
Ensuite si j’ai choisi Atlas plutôt qu’une autre enseigne c’est d’abord parce que le concept y est très clair. Je viens d’une filière mathématique et je trouvais que la démarche d’Atlas, que se soit dans ses analyses de rentabilité (par m²
) ou ses études de marché, laissait peu de place au hasard. Tout y est très carré ce qui n’est pas le cas de certaines des franchises que je connais.
Ce qui m’a décidé, c’est aussi le fait qu’Atlas soit propriétaire du magasin, à l’époque cela était un cas assez rare. Cela montre que le franchiseur s’investit vraiment et est présent sur le terrain, le franchisé n’est pas le seul à prendre des risques.
ac-f : Quels sont les principaux atouts que vous apporte cette appartenance au réseau ?
J-P.D. : Il y a la gamme très large d’Atlas, elle permet d’être à l’abri de la saisonnalité, c’est la grande force du réseau. En effet, celle-ci est très progressive : on trouve aussi bien une gamme « Studio », composée de petits meubles aux prix peu élevés (style Ikéa, Fly
), qu’une gamme « décoration » avec des meubles classiques et contemporains d’un standing et d’un prix plus important. Ainsi, que se soit pour la cuisine ou la literie cela nous permet de satisfaire la grande majorité des besoins des clients.
Ce qui est bien aussi c’est que nous appartenons à un grand groupe : Mobilier Européen (Fly
). Cela nous donne de la crédibilité et du sérieux, et cela tout en restant à taille humaine.
Enfin, l’attitude de la centrale est véritablement une chance, ils n’hésitent pas à faire évoluer le concept et se remettent sans arrêt en question. Ils vont toujours de l’avant et sentent bien le marché. L’enseigne est vraiment évolutive.
ac-f : Quelle est la principale difficulté que vous avez rencontrée pour faire vivre votre affaire ?
J-P D : La difficulté est liée au point fort de l’enseigne. Comme Atlas a une position horizontale, c’est-à-dire à la fois discount comme But et traditionnel comme Conforama, il faut du personnel pointu dans tous les domaines et sachant s’adapter aux deux types de demande. Avoir un service de grande qualité pour le traditionnel et à la fois une disponibilité des stocks pour le discount. Il faut donc parvenir à former une équipe homogène.
ac-f : Comment pensez que vos clients vous jugent par rapport à vos concurrents ?
J-P D : Pour certains personnes, l’image d’Atlas est assez floue, c’est vrai que nous ne sommes pas la marque la plus connue du secteur, en particulier parce que nous ne faisons pas de pub télé.
Pour nos clients, ce qui ressort c’est l’importance donnée au service, la qualité de nos produits et notre proximité. Les gens viennent chez nous chercher quelque chose en plus par rapport aux autres enseignes, notamment une forte gamme intermédiaire entre « Studio » et « Classique ».
ac-f : Quel est le principal conseil que vous donneriez à quelqu’un qui veut entrer dans le réseau Atlas ?
J-P D : Il faut faire une grande confiance à l’équipe du réseau. Pour moi, si on se lance en franchise il faut adhérer fortement au concept, on ne peut pas se permettre de remettre tout en question, sinon il faut ouvrir son propre magasin (ndlr: isolé).
Par exemple nous avons refait le magasin en 2001 en suivant les plans de la centrale. Certains fournisseurs nous disaient que ça n’allait pas marcher et pourtant le chiffre d’affaire a explosé. La franchise fait son boulot et le fait bien, il ne faut pas hésiter. Aujourd’hui je sais que j’ai fait le bon choix avec cette franchise.
Place du concept sur son marché :
Créé en 1973, Atlas n’est pas un nouveau venu sur son marché. Cette expérience acquise s’exprime actuellement dans près de 60 magasins à travers la France, dont 22 sont dirigés par des franchisés.