Thomas Sauvage, 38 ans, a rejoint le réseau Intermarché en janvier 2021, avec son compagnon, en ouvrant un magasin en petite couronne nantaise. L’idée de se reconvertir leur est venue après avoir discuté avec des amis qui avaient repris un Intermarché et en raison de leur sentiment d’être au bout de leurs projets professionnels respectifs.
Les raisons pour lesquelles Thomas Sauvage a rejoint Intermarché
Thomas Sauvage a fait des études d’économie et de droit mais s’est finalement rendu compte qu’il n’avait pas du tout envie de travailler dans ce secteur. Il s’est donc formé à la coiffure et a fini par avoir son propre salon. Son compagnon, quant à lui, était directeur d’agence bancaire.
Les 2 hommes n’avaient jamais envisagé de rejoindre une franchise mais c’est en discutant avec des amis, satisfaits de faire partie du Groupement Les Mousquetaires, que l’idée a commencé à mûrir.
« Ainsi, nous avons été séduits par le fait que les adhérents jouissent d’une grande liberté d’action dans leurs magasins. Il n’y a pas une direction centrale qui décide pour tout le monde. Le fonctionnement est collégial », confie Thomas Sauvage.
Les 2 hommes ont opté pour ce secteur car ils ont toujours été très sensibles à la question de l’alimentation. En rejoignant une enseigne de grande distribution, ils peuvent participer au changement de la société avec des consommateurs plus attentifs à ce qu’ils mangent, voulant consommer local, moins gras, moins salé, moins sucré.
Et ils ont choisi l’enseigne Intermarché en particulier car elle « est la seule enseigne à fabriquer ses produits de marque distributeurs ».
Avant de se décider à rejoindre le réseau, Thomas Sauvage et son compagnon ont rencontré plusieurs adhérents.
« A chaque fois, nous avons été très bien reçus. Les adhérents étaient aux petits soins avec nous. Ils nous ont raconté leur quotidien, leurs réussites, mais aussi leurs difficultés car cela fait partie de l’expérience d’un chef d’entreprise. Ils nous ont vraiment ouvert leurs portes, et même leurs livres de compte ! ».
Un réseau solidaire, où l’entraide règne !
Non issus de la grande distribution, les 2 hommes ont fort heureusement été très bien accompagnés :
« Il y a d’abord eu la phase de recrutement où nous avons vraiment pu faire connaissance avec Le Groupement Les Mousquetaires. Vient ensuite la formation. Là, on rentre vraiment dans les détails de ce que doit savoir un chef d’entreprise. Et, même si j’avais ma propre entreprise, gérer un magasin de 2500 m2 et une cinquantaine d’employés, c’est très différent. J’ai beaucoup appris. En plus, lors de la reprise de notre point de vente, nous avons eu la chance de bénéficier de l’accompagnement des précédents propriétaires. Nous avons repris les rênes du magasin en janvier 2021 mais dès octobre 2020, nous étions dans les murs, aux côtés de nos prédécesseurs ».
Leur 1er mois en tant que chefs d’entreprise s’est très bien passé. Les collaborateurs et les clients les connaissaient puisqu’ils étaient déjà intégrés à l’entreprise depuis quelques temps.
« Néanmoins, nous avions envie de changer certaines choses, notamment liées à l’organisation des plannings, à la gestion du personnel. Les habitudes de travail étaient bien ancrées avec les anciens adhérents. Alors, logiquement, il y a eu quelques crispations avec les équipes. Nous avons eu besoin d’expliquer nos décisions et elles ont été comprises. Aujourd’hui, ça va mieux ».
Dès le démarrage de leur activité, le chef d’entreprise a aussi commencé à faire du tiers-temps car il avait envie de participer à la dynamique du Groupement. Aux côtés d’Aurore Cribier, une autre adhérente, il a intégré l’équipe Recrutement.
En prenant du recul, Thomas Sauvage est persuadé que c’est une expérience très enrichissante qui permet d’apprendre de nouvelles choses tous les jours. Le quotidien de chef d’entreprise Intermarché est très varié et il n’y pas de routine.
« Bien sûr, on n’oublie pas non plus que nous avons une obligation de résultat. Récemment, un concurrent a ouvert un magasin dans le secteur de notre point de vente. Sa communication est assez agressive alors nous réfléchissons à la manière la plus adéquate de répondre à cela ».