Franchise Magazine a interviewé Benoît Ganem, PDG du Groupe Flora Nova, qui développe notamment la franchise Le Jardin des Fleurs. Il explique comment, selon lui, la crise a participé à accentuer le virage digital pris dès 2014.
Une crise qui n’a pas que des conséquences négatives
Benoît Ganem est le PDG du Groupe Flora Nova qui développe les enseignes Le jardin des Fleurs et Oya. Selon lui, la crise sanitaire liée à la Covid-19 a 2 impacts :
- Un impact économique : les enseignes de fleurs de son groupe ont malgré tout réussi à afficher une belle dynamique
- Un épuisement moral des franchisés et des équipes du siège car cela fait un an que tous les collaborateurs s’adaptent en fonction des circonstances
La crise a aussi accéléré le virage digital que l’enseigne avait pris depuis 2014. Obligé de fermer les portes de ses boutiques et de se limiter au click & collect et à la livraison, le réseau, qui d’ordinaire avait un poids du digital inférieur à 3 %, a fait, sur le mois de novembre, 48 % de son chiffre d’affaires.
« On sent que cette crise, comme on l’appelle, ou ce qu’on a vécu sur cet exercice a propulsé des tendances sociétales qui existaient, à la fois sur la volonté du commerce de proximité, de bien manger, de bien vivre, le choix… et en même temps sur la dimension digitale puisque, aujourd’hui, cela constitue des éléments fondamentaux et incontournables dans le commerce ».
Benoît Ganem explique également que les apprentissages acquis durant la crise sanitaire serviront certainement à innover et à moderniser les concepts des enseignes du groupe.
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