La part de l’alimentaire diminue dans le budget des ménages et est passé de 27,3% des dépenses en 1060 à 12, 6% en 2011, les Français continuent à passer plus de temps que les autres européens soit 2H15 par jour contre 1H45 pour les Allemands et 1H25 pour les anglais.
La restauration rapide continue sa progression malgré la crise avec un des concepts de plus en plus variés : fini, le sandwich jambon-beurre des années 60 qui a fait place à une offre élargie avec des enseignes spécialisés (Mac Do évidemment qui a varié ses burgers, Subway et ses sandwiches sur mesure, ainsi que les boulangeries comme Paul ou La Mie Câline qui proposent maintenant aussi une offre snacking à base de pain).
Le marché du sandwich en France représentait déjà en 2011 6 ,62 milliards d’euros et progresse régulièrement avec 6,62 en 2011. Le marché des box et pâtes apparu il y a quelques années lui aussi ne cesse de gagner du terrain. Ce snacking nouvelle génération (il permet de manger chaud car les boxes sont réchauffables au micro-ondes) est une alternative au sandwich et explose à la fois en supermarché et en restauration rapide.
Côté équilibre, les Français veillent à leur santé : entre 1960 et 2011 ,la consommation d’eau minérale et de produits laitiers a augmenté au détriment de la bière ou du pain que les Français absorbent en moins grande quantité ainsi que le boeuf. Ils continuent par contre à consommer de la volaille, des ufs et des légumes en quantité quasi égale.
A noter que les Américains ne sont pas des exemples de nutrition équilibrée et que nous sommes encore loin derrière eux concernant la consommation journalière de soda ( 0,4L pour un américain contre 0,008 pour un Français) et quant au hamburger, la consommation dans l’hexagone est cinq fois moindre qu’aux USA. L’américanisation n’a pas encore le dessus dans nos assiettes.