Leader de la distribution de produits biologiques, locaux et de saisons, Biocoop réunit un réseau français de magasins indépendants exploités par des dirigeants engagés, fervents défenseurs du développement durable.
Véritables militants, les coopérants Biocoop ont souhaité, comme à leur habitude, aller encore plus loin dans la transmission des idées et des valeurs qu’ils défendent avec passion en partant en « missions plus que locales ».
Un combat commun
Afin de faire réagir les membres de leur communauté et de sensibiliser le plus grand nombre au mode de vie écologique, les sociétaires Biocoop et leurs équipes multiplient les initiatives pour mobiliser les consommateurs.
Vente de coquelicots tous les premiers vendredis du mois pour lutter contre les pesticides, mise en place d’ateliers pratiques et organisation de nombreux projets solidaires, les commerçants de la marque « combattent » chacun à leur manière auprès des habitants de leur ville ou de leur région pour changer les choses, protéger la planète et la santé des acteurs de demain.
Tel est le cas de Bertrand Jacques par exemple, membre de la famille Biocoop et propriétaire du magasin Les Saveurs du Potager à Montpon-Ménestérol, qui, depuis plusieurs années maintenant, se démène, en coopération avec des producteurs locaux, pour mettre du bio dans les cantines de sa région. Et c’est chose faite, puisque depuis le 1er janvier, près de 1000 repas 100% bio sont distribués chaque jour.
« Les cuisiniers ont été sensibilisés, à la saisonnalité par exemple. À leur tour, ils ont sensibilisé les enfants, dont certains qui maintenant éduquent leurs parents ! », précise-t-il.
La fonction première de ces missions plus que locales est de faire prendre conscience aux jeunes et aux moins jeunes qu’il est indispensable d’agir tous ensemble et faire société. La crainte d’Isabelle Gaillard, gérante Biocoop, était que ses clients ne voient pas la sincérité de ces actions et qu’ils pensent que ces projets sont montés uniquement dans le but de faire de la publicité. Mais en voyant les réactions, cette dernière a rapidement été rassurée.
« Ils sont contents de voir que nous sommes acteurs. Ils acceptent d’être sollicités, ou même demandent que l’on organise des ateliers sur des thématiques qui les préoccupent, comme le gaspillage. Les jeunes surtout mais pas seulement », finit par renchérir Olivier Mugler de Biocoop Canal Bio à Paris.