Contrairement à bien d’autres secteurs, sur le créneau beauté, forme et santé, le marché des parfums et des cosmétiques n’est pas impacté par la crise économique actuelle. Il connaîtra même une croissance de 9 % d’ici 2016 et donc représentera un poids de 9 milliards d’euros, selon une étude du cabinet Xerfi-Precepta, qui insiste cependant sur la nécessité de ce marché à ne pas se dévaloriser avec des offres à bas prix et à inventer des stratégies numériques pour attirer et fidéliser les clients.
Une croissance de 9 % d’ici à 2016
Un poids de 9 milliards d’euros, une croissance de 9 % d’ici à 2016, les chiffres publiés par l’étude du cabinet Xerfi-Precepta « Les distributeurs de parfums et cosmétiques doivent ré-enchanter la relation à l’enseigne » incite à l’optimisme pour ce marché dans un climat de crise économique généralisée. Les raisons essentielles tiennent dans le budget modéré qu’il représente pour les consommateurs français et dans sa faible exposition au phénomène de la consommation collaborative. Pourtant les experts à l’origine de cette étude insiste sur le fait que le marché des parfums et des cosmétiques doit dès maintenant à mettre en place des stratégies au niveau de la diffusion et l’expérience client afin de pas se mettre en situation périlleuse.
L’évolution vers le bas prix et une plus forte concurrence
Malgré sa bonne santé actuelle, le marché des parfums et des cosmétiques doit faire face depuis quelques temps à un phénomène de dévalorisation. Un phénomène essentiellement du à l’émergence d’offres à bas prix, que ce soit via des concepts d’enseignes positionnées sur le discount, le bas de gamme, voire le low-cost, ou à cause de l’apparition des marques de distributeurs. Le marché voit aussi apparaître des boutiques, qu’elles soient physiques ou virtuelles, des marques elles-mêmes, comme Chanel ou encore Caudalie.
Des arguments de poids : les magasins et les stratégies numériques
Mais les enseignes de parfumerie et de cosmétique disposent d’arguments de poids pour faire face à ces menaces : leur réseau de magasins. Des lieux bien reconnus par les clients dans lesquels il faut pouvoir leur proposer des services propres à les attirer et les fidéliser : prestations de soins, cours de maquillage, manucures, etc. Afin que ces magasins restent des lieux de convergence au cœur du processus d’achat, les enseignes de parfumerie et de cosmétique devront pouvoir mettre en place des stratégies numériques, type web-to-store, vitrines interactives ou encore miroirs connectés.
Si ce marché de la beauté et du bien être vous intéresse, voici quelques franchises à regarder de près :
– franchise dietplus
– franchise Yves Rocher
– franchise Relooking Beauté Minceur