Depuis 2002, ERA Immobilier diligente une grande enquête annuelle dans 18 pays européens, pays dans lesquels le réseau s’est développé, et présente ici les résultats communiqués par 16 d’entre eux. Les données clefs du marché y sont comparées : facteurs économiques, taux de crédit, population, volume de transactions, évolution des prix, nombre d’agences, délais de vente, etc.
Eléments marquants en 2009 et 2010
Le réseau ERA Immobilier constate en moyenne une reprise des marchés sur lesquels il est présent. Certains pays tirent toutefois mieux leur épingle du jeu. Ainsi, les pays du nord de l’Europe (à l’exception des Pays-Bas), se distinguent par leur stabilité alors que le climat économique sur le Sud de l’Europe (Espagne, Grèce, Portugal) demeure encore perturbé.
La modération des taux d’intérêts et l’ajustement du prix vendeur à la réalité du marché favorisent l’acte d’achat pour les acquéreurs (Suisse et Suède exceptées). Les politiques d’austérité au sud et les mesures de soutien au Nord de l’Europe jouent sur la flexibilité du marché et tout particulièrement sur le moral des ménages.
Capitales européennes (prix de vente moyen constaté)
Berne conserve la tête de notre palmarès (542 544 €). Luxembourg intègre la deuxième place (380 000 €), devant Paris (341 440 €) et Stockholm (315 287 €). Rome conserve sa cinquième place (297 290 €). L’Irlande (250 872 €), l’Autriche (245 000€), les Pays-Bas (237 000 €) et la Belgique (231 814 €) suivent ce classement du 6è au 9è rang des capitales européennes les plus chères.
Sous la barre des 100 000 €, Ankara (73 297 €), Sofia (74 500 €) et Bucarest (70 000 €) clôturent notre classement.
Chaque pays européen est sous le joug de ses propres engagements et stratégies macro-économiques. Chômage, conjoncture, moral des ménages, climat politique sont autant de facteurs qui influent sur la décision d’achat de tout candidat à l’acquisition et donc sur la santé générale du marché immobilier. Ce mécanisme est fondamental dans l’analyse des effets post-crise financière internationale.
Parmi les pays dans lesquels ERA est présent, nous observons que les marchés immobiliers en Allemagne, Autriche, Belgique, Suisse et France tirent leur épingle du jeu. Ces pays présentent des points communs tels un rythme modéré de progression des prix immobiliers, un rapport offre / demande relativement équilibré, des conditions d’emprunt encadrées. Leurs indicateurs macro-économiques inspirent généralement un sentiment de confiance aux habitants.
Cependant, nul pays n’est à l’abri d’un phénomène de crispation – relayé par les médias internationaux – dû aux marchés financiers et immobiliers. Justifiée ou non, l’onde délétère née de la crise américaine a fini par contaminer l’Europe, bien qu’ayant peu de liens directs avec la dynamique immobilière européenne.
Nous avons désormais passé ce cap. La clientèle ERA est aujourd’hui plus avide d’informations relatives à une prochaine acquisition au juste prix et selon des conditions d’emprunt favorables.