Novembre 2014, à l’occasion de la 7ème édition du Mois de l’ESS (économie sociale et solidaire), les coopératives de commerçants – Système U, Biocoop, Atol, JouéClub, Best Western ou encore Intersport… – réaffirment cette année les spécificités de leur mode d’organisation. Dans un communiqué, la Fédération des enseignes du Commerce Associé (FCA) en rappelait les grands axes : «Une organisation fondée sur un capitalisme solidaire et patient, soucieux de l’homme et d’une prospérité durable. »
Un mode d’organisation véritablement accélérateur de croissance
Selon la FCA, le mode d’organisation des enseignes du Commerce Associé constitue sans nul doute un « amortisseur de crise et accélérateur de croissance ». Dans le contexte de la 7e édtition du Mois de l’ESS, elle rappelle que le commerce associé a pour ambition de transposer les valeurs de l’économie sociale et solidaire dans le secteur marchand : il s’attache à réunir les idées sociales de solidarité et de démocratie entre des professionnels participants d’un même groupement (autrement nommé « les associés coopérateurs ») tout en leur permettant de conserver leur nature d’entreprise indépendante, rentable et performante.
80 groupements, 42 600 points de vente
Le Commerce Associé fédère en 2014 plus de 80 groupements caractérisés par leur organisation, majoritairement sous statut coopératif, mais également par des résultats tout à fait encourageants qui en font souvent des enseignes leaders sur leurs marchés. Représentant 148 enseignes dans une trentaine de secteurs d’activités, les entreprises du commerce associé affichent un très faible taux de défaillance (0,5%) et un taux de réussite des entreprises à 5 ans deux fois supérieur à la moyenne française (85,2%). Celles-ci enregistrent un chiffre d’affaires total de plus de 141,9 milliards d’euros réalisés par les 42 600 points de vente présents en France. Pour Eric Plat, président du FCA : « Ce résultat confère aux groupements de commerçants associés une part de marché de 30%, légitimant ainsi le rôle majeur de cette forme de commerce dans le paysage économique français. »
Un secteur qui emploie 500 000 personnes
En termes d’emplois, il est également souligné dans ce communiqué que plus de 500,000 personnes travaillent au sein de ces réseaux qui couvrent toutes les régions de France, des petites communes aux grandes villes et aux périphéries. Un atout incontestable que commente Eric Plat : « En période de crise, les TPE et PME du système coopératif représentent un formidable coussin amortisseur de crise, car lorsque l’activité se tasse, c’est souvent la rémunération du dirigeant qui baisse et non son effectif, compte tenu de la proximité locale avec ses employés. » Par ailleurs, 30% des associés sont d’anciens salariés qui viennent prouver que le système coopératif constitue un important vivier d’entrepreneurs. Il permet à des salariés ou des cadres de la coopérative, des magasins ou d’autres entreprises (fournisseurs, groupes de distribution intégrés, …) de devenir leur propre patron et d’entreprendre.