Qu’elle revête les couleurs de la franchise ou qu’elle s’effectue en solitaire, l’aventure de l’entrepreneuriat ne saurait démarrer sans passer par la case banque. En effet, il est généralement nécessaire de contracter un prêt pour pouvoir financer la création de son entreprise et lancer son activité, grâce à un capital de départ. À cette fin, la franchise possède plusieurs atouts intrinsèques pour convaincre plus facilement le banquier d’accorder son financement au chef d’entreprise en devenir.
AC Franchise fait le point et vous livre les principaux avantages d’un franchisé par rapport à un créateur d’entreprise démarrant de zéro, du point de vue d’un établissement financier.
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Convaincre son banquier : démontrer l’intérêt économique de son projet
Si l’on se place du point de vue de la banque recevant un dossier de création d’entreprise, de nombreux éléments vont devoir être minutieusement analysés et appréciés. Devant s’assurer de la pertinence du projet, elle a pour objectif d’approfondir la connaissance de son client, tant sur le plan financier que sur le plan personnel.
La création d’entreprise représentant un investissement conséquent, certains indicateurs doivent rassurer le banquier quant à la viabilité et à la pérennité de l’affaire, notamment :
- le potentiel du marché dans lequel évoluera la future entreprise
- la nature même des services et/ou des biens qui seront proposés
- les forces et les faiblesses du projet
- l’apport financier personnel du créateur
- sa personnalité, ses compétences, sa situation personnelle et sa motivation.
Sur tous ces points, le modèle économique de la franchise fait passer la plupart des indicateurs au vert et rassure les banques. Découvrons pourquoi.
Ces curseurs qui font pencher la balance du côté du franchisé
Ces indicateurs de confiance vont de pair avec les atouts de la franchise. Que ce soit de par sa nature même ou dans le choix de ses futurs franchisés, le réseau de franchise répond favorablement aux interrogations des banquiers :
- Les produits ou services proposés sont-ils en adéquation avec le marché ? Avec la franchise, le concept est déjà éprouvé : l’offre est claire et répond aux besoins de clients ciblés et identifiés. Un atout de poids pour convaincre la banque !
- Et la concurrence ? Comment faire émerger l’entreprise parmi toutes les autres du secteur ? Grâce à la notoriété du franchiseur, l’enseigne est déjà connue ailleurs sur le territoire et facilite grandement le démarrage de l’activité et le bouche-à-oreille.
- Quid des compétences en gestion d’entreprise du futur franchisé ? Stipulé dans le contrat de franchise, le franchisé bénéficie d’un accompagnement assuré par son franchiseur : assistance commerciale, aide technique, appui logistique, stratégie marketing… Et ce, pendant toute la durée du contrat.
- Est-ce que l’entrepreneur est fiable et solide ? Lorsqu’on est candidat à la franchise, le franchiseur s’en assure avant de signer le contrat. Des critères identiques à ceux du banquier sont passés en revue : situation personnelle et financière, détermination, objectivité et sens de la réalité, etc. Pour la banque, la présélection est déjà faite !
Sans compter ce chiffre qui parle de lui-même : le taux de faillite après cinq années d’exercice est de 20 % en franchise, contre 50 % lors d’une création d’entreprise sous un modèle traditionnel. De quoi rassurer encore un peu plus les banques dans ce choix.
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Pour conclure…
Grâce à de tels arguments, le risque pour la banque est ainsi bien moindre lorsqu’il s’agit d’une affaire en franchise. L’établissement financier sera donc plus facilement prompt à accorder un prêt à un entrepreneur franchisé.
En résumé, le sérieux et le succès d’un réseau efficace combinés à la crédibilité et à l’assurance du franchisé seront la clé pour rassurer les banques. La franchise est donc un atout indéniable pour réussir à obtenir le précieux sésame qui permettra de se glisser dans la peau d’un chef d’entreprise.