Retranscription du reportage vidéo « La formation initiale dans un réseau de franchise »
Bernard Levy : « Il est très difficile aujourd’hui d’avoir un candidat qui a toutes les compétences requises pour être chef d’entreprise. Quand on est commerçant, il y a la relation avec le client mais il faut aussi avoir des connaissances de gestion, comptabilité, publicité, management et commerce bien sûr : Ce sont des compétences qu’il est impossible d’exiger de la part d’un candidat qui démarre. »
Philippe Buyens : « Quand nous parlons de formation, il faut savoir distinguer deux parties : la partie formation initiale et la partie formation continue. Il faut distinguer aussi la partie destinée aux franchisés de celle qui est destinée à leurs équipes. »
Rémi de Balmann : « Il appartient précisément aux franchiseurs à la fois d’avoir donné du contenu à cette formation et puis de se ménager la preuve de sa transmission aux candidats franchisés et pour cela il va constituer ce que nous appelons les manuels opératoires ou encore les bibles, autant de termes destinés à exprimer que le franchiseur a, par écrit, consigné les éléments de son savoir faire, éléments qu’il va donc au cours de séances de formation transmettre à ses franchisés.
Nous ne parlons plus ici de candidats à la franchise, ils ont signé le contrat, bien évidemment la formation doit se situer non pas en aval de l’entrée dans le réseau mais après la signature du contrat de franchise et à l’occasion de cette formation initiale, le savoir faire va être transmis aux franchisés. »
Philippe Buyens : « Sur la partie formation initiale, nous ne partons pas du besoin de nos candidats parce que nos candidats sont tous différents. Nous partons du métier, de ses contraintes, de ses obligations juridiques notamment, et puis du savoir faire spécifique du franchiseur. Donc là, il y a un programme qui est unique qui peut évoluer avec le temps car parfois la législation évolue.
Nous ne sommes pas là pour dispenser des formations qui sont intellectuellement très intéressantes mais inapplicables sur le terrain, c’est du savoir faire très précis qui leur sera très utile pour démarrer, très pragmatique et très concret. »
Frank-Erik Poulain de la Mie Câline : « Quand nous ouvrons, il faut que le franchisé soit prêt, et c’est pour cette raison que nous ne lui proposons des magasins qu’à partir du moment où nous avons validé tous leurs acquis professionnels, nous ne le ferons pas avant et c’est la même chose pour les salariés.Si vous rentrez dans un magasin et que vous avez des salariés qui ne peuvent vous renseigner sur les formules, sur tout ce qui est argumentaire produit, nous allons rater quelque chose. C’est aussi par rapport à cela que nous allons investir dans cette formation. »