JS : Quand êtes-vous entré chez Tom&Co et quel a été votre parcours au sein de l’entreprise ?
Pour ce faire nous avons installé un premier magasin pilote, puis un deuxième et un troisième avant de lancer la franchise, en 2013. Je pilote le projet depuis. »
JS : Quelles différences y a-t-il entre le marché belge et le marché Français ?
Le client français est exigeant, il souhaite être bien informé et il faut donc être au rendez-vous en termes d’expertise. En France, nous avons de la chance d’avoir un système d’éducation dédié à l’animalerie qui produit des gens avec des diplômes et qui permet d’exploiter les magasins. En effet, la loi exige un diplôme pour exploiter un magasin avec du« vivant ».
Résultat, le niveau d’expertise est extrêmement élevé et donne lieu à une interaction différente avec le client. Chez la franchise Tom&Co, nous sommes entourés de bons collaborateurs, ce qui nous permet de véhiculer cette image d’expertise. Expertise que nous essayons d’emmener sur le marché belge. Les deux marchés sont en interaction. »
JS : Vous avez beaucoup de vidéos de conseil et d’information visant à aider les clients. Faites-vous la même chose en Belgique ?
Gregory Vroninks : « Oui, nous avons pu mettre en place ce système d’information en France et en Belgique grâce à nos collaborateurs qualifiés. Nous essayons de capitaliser sur nos compétences en France afin de palier au manque de diplômes dans notre domaine en Belgique. Nous avons d’ailleurs recruté quelqu’un pour s’occuper de la formation sur les deux pays. »
JS : Est-ce qu’il y a d’autres différences entre les deux pays ?
JS : Les exigences de la franchise Tom&Co, au niveau des magasins, sont-elles similaires dans les deux pays ?
Gregory Vroninks : « Oui, nous avons les mêmes critères. Nous installons nos magasins dans des zones commerciales qui disposent d’une bonne locomotive sur des surfaces allant de 400 et 700 m². »
JS : Quels sont les objectifs de développement de la franchise Tom&Co en France ?
Nous comptons évoluer vers 25 magasins au minimum d’ici la fin de l’année et je pense que le meilleur baromètre de satisfaction, est le franchisé. Nous avons déjà un premier franchisé qui a ouvert son deuxième point de vente et d’autres qui comptent lui emboîter le pas. D’ici la fin de 2017, nous aurons deux à trois multi-franchisés au sein du réseau ce qui témoigne de la satisfaction de nos adhérents.
Nous sommes également satisfaits sur le plan commercial : nous parvenons à satisfaire et à fidéliser nos clients. Une récente étude de satisfaction a d’ailleurs révélé que 97% de nos clients sont satisfaits. Nous sommes sous la bonne voie. »
JS : Avez-vous mis en place une structure dédiée à votre réseau en France ?
Nous avons commencé par l’équipe de vente et d’animation de réseau qui est constituée de personnes issues de nos propres équipes et qui sont parfaitement formées aux spécificités de la franchise Tom&Co.
Puis, depuis le début de l’année, nous nous sommes structurés avec Philippe Godbert, qui occupait le poste de Directeur du développement Chaussea, pour la partie immobilière et Caroline Guntzberger qui est notre Franchise Manager et qui s’occupe exclusivement du recrutement et de l’accompagnement des franchisés. Nous avons également intégré récemment Anna Pilot qui va s’occuper des achats ainsi que Fabien Leroux qui s’occupera de l’achat des reptiles et de l’aquariophilie et s’occupera aussi de la formation au sein du réseau. »
JS : Quelles sortes d’animaux les magasins Tom&Co vendent-ils ?
Gregory Vroninks : « Nous ne vendons pas de chiens et de chats parce que le fait d’élever un chien ou un chat au sein d’un magasin ne correspond pas à nos valeurs. Ces animaux demandent une attention et un soin particuliers. Nous vendons les poissons, les reptiles, les rongeurs et les oiseaux. »
JS : Quels sont les points forts de la franchise Tom&Co ?
Gregory Vroninks : « Le concept Tom&Co est très fort et très agréable avec des magasins modernes et un assortiment de 6500 produits dont 12% en marque propre ce qui permet de fidéliser le client en plus de dégager une bonne marge de rentabilité aux franchisés. Puis, nous avons des équipes très compétentes et disponibles pour accompagner nos adhérents. Pour finir, la franchise Tom&Co a une taille humaine où la distance entre franchiseur et franchisés est très réduite. »
JS : Quels sont les axes d’amélioration sur lesquels travaille la franchise Tom&Co ?
Gregory Vroninks : « Nous travaillons notamment sur les systèmes d’information qui ont besoin d’un coup de jeune. Nous avons un grand programme de refonte de tout le système avec un nouveau programme caisse qui sera mis en place à partir de cette année. »