Dans un contexte économique marqué par l’incertitude, particulièrement dans le secteur du bâtiment, le réseau Removo se positionne comme une alternative de reconversion professionnelle aussi accessible que rentable. Dans son interview réalisée par Franchise Magazine, Vincent Jouannet, Directeur de la franchise Removo, dévoile un modèle économique pensé pour faciliter l’accès à l’entrepreneuriat, avec un investissement maîtrisé et un retour sur investissement particulièrement rapide. Le réseau cible prioritairement les grandes agglomérations encore disponibles comme Lille, Reims, Poitiers, Marseille, Béziers, ainsi que l’ensemble de la Bretagne.

Un ticket d’entrée maîtrisé pour un métier complet
Removo, enseigne nantaise, spécialisée dans la réparation de volets roulants et de portes de garage, a plus de 10 ans d’expérience dans le dépannage. Elle a structuré son développement en franchise dès 2022, et compte déjà atteindre 26 unités opérationnelles fin 2025. Removo a aussi annoncé vouloir atteindre 35 à 40 franchisés d’ici fin 2026.
« Nous n’avons pas de ville en particulier. Nous ciblons essentiellement pour l’instant les grosses villes comme Lille, Reims, Poitiers, Marseille, Béziers… et la Bretagne aussi », affirme Vincent Jouannet.
L’un des atouts majeurs de Removo réside dans son accessibilité financière. Avec un investissement global de 42 000€ hors taxes, hors acquisition du véhicule, l’enseigne se positionne sur un segment abordable du marché de la franchise. Ce montant englobe l’intégralité des besoins de démarrage : besoin en fonds de roulement, aménagement et flocage du camion, tablette professionnelle et création de l’entreprise. Le véhicule, élément central de l’activité, est proposé en crédit-bail, permettant de préserver la trésorerie. Avec seulement 10 000€ d’apport personnel requis, le financement bancaire s’obtient généralement sans difficulté majeure.
La formation initiale, d’une durée de quatre semaines à Nantes, alterne théorie et pratique intensive. Les futurs franchisés bénéficient d’une semaine et demie consacrée aux aspects techniques, incluant des sessions sur bancs d’essais pour maîtriser les programmations, une formation électrique et des visites d’usines partenaires. S’ensuit une immersion pratique de deux semaines et demie au sein de l’unité pilote.
Le métier de franchisé Removo se caractérise par sa polyvalence : commercial, technique et relationnel client s’entremêlent quotidiennement. Grâce à un CRM dédié permettant de gérer l’ensemble des opérations directement chez le client, la charge administrative reste minimale. Le délai moyen entre la signature du contrat et le démarrage effectif de l’activité s’établit entre 3 et 4 mois.
Une rentabilité rapide portée par un marché anti-cyclique
Le modèle Removo affiche une performance économique remarquable avec un retour sur investissement moyen compris entre 8 et 12 mois. Cette rapidité d’amortissement s’explique par plusieurs facteurs structurels : un positionnement tarifaire compétitif, des garanties supérieures à la concurrence, et surtout une réactivité d’intervention dans les 24 à 48 heures qui fidélise la clientèle.
Les franchisés démarrent généralement en solo avec leur camion-atelier, sans nécessité de local commercial, un simple garage suffisant pour le stockage. Après environ un an d’activité, les plus dynamiques, comme ceux de Montpellier ou Strasbourg, commencent à développer leur structure avec l’embauche de salariés et l’acquisition de véhicules supplémentaires.
L’atout majeur de cette activité réside dans sa résilience face aux cycles économiques. Contrairement aux métiers du bâtiment neuf ou de la rénovation lourde, le dépannage de volets roulants et portes de garage constitue un besoin récurrent et incompressible. Même en période de crise du secteur de la construction, la franchise Removo ne ressent pas d’impact significatif sur son activité.
Cette caractéristique anti-cyclique rassure les candidats à la reconversion professionnelle, particulièrement ceux issus de secteurs plus volatils.
« Notre premier objectif est d’avoir quelqu’un de manuel. Après, le feeling lors d’un premier rendez-vous est important pour que la personne ait la même philosophie que nous, soit tournée vers le client avec pas mal d’empathie, etc. ».
L’enseigne recherche donc avant tout des profils manuels, dotés d’empathie et tournés vers la satisfaction client, privilégiant le feeling et la philosophie commune lors du recrutement plutôt qu’un parcours professionnel type. Pour les candidats hésitants, des journées de découverte permettent de tester concrètement le métier avant de s’engager.
Retrouvez l’intégralité du podcast de Vincent Jouannet sur Franchise Magazine