Un concept innovant. Logia s’engageait à indemniser ses clients si leur bien n’est pas vendu en 3 mois !!! Mais Logia ne franchise plus en 2016. Voici d’autres franchises de l’immobilier.
AC Franchise : Pourquoi et comment avez-vous rejoint le réseau Logia ?
Jean-Pierre Pierron : Il y a une douzaine d’années j’ai abordé ce métier en tenant une petite agence immobilière à Lunéville, je venais de la restauration, j’ai une âme de commerçant. J’ai été séduit par le concept. Ce n’est pas banal de faire une telle offre au client. Cela permet de garder l’exclusivité de la vente. S’il n’y a pas cette rémunération proposée au bout de trois mois vous risquez de voir l’affaire partir à la concurrence.
ACF : Pourquoi ce système de dédommagement proposé par Logia a-t-il tant d’importance à vos yeux ?
JPP : Le client a l’assurance d’obtenir un dédommagement si je ne fais pas la vente. Il est parfois difficile de vendre dans les trois mois aujourd’hui, cela prend plus de temps, il y a davantage de choix, les coûts sont plus importants… Il y a une quinzaine d’années dans l’Est Républicain les annonces immobilières occupaient une page le week-end, aujourd’hui vous avez environ 900 annonces sur 8 pages. Cela tient à une société organisée différemment avec des mouvements de propriété plus fréquents en raison de la mobilité, des divorces, d’un nombre de décés en augmentation puisque la population vieillit… C’est le reflet exact de la société, les biens ont une durée plus éphémère. Autrefois les maisons familiales avaient des greniers et on gardait les objets, aujourd’hui il n’existe plus cette culture de la famille, on ne transmet plus : on vit, et ça bouge beaucoup.
ACF : Quels sont les apports du réseau ?
JPP : C’est une belle enseigne. Avec Logia la vraie différence c’est le service financier. J’ai un réel plaisir de travailler parce que je ne suis pas dans la négociation permanente, je me suis engagé dès le départ à vendre, c’est mon intérêt si je ne veux pas verser une rémunération au client, et ce n’est pas mon but. Cela entraîne des relations plus détendues. J’ai l’exclusivité sur le bien, ce qui me permet aussi de ne pas communiquer de stress ni au vendeur ni à l’acquéreur, je peux laisser un peu de temps, on n’achète pas une maison en un quart d’heure. En plus à Lunéville il y a 24 000 habitants, je connais mes clients.
ACF : Avez-vous rencontré une quelconque difficulté à la création de l’agence pilote de Lunéville ?
JPP : Créer une agence Logia entraîne les mêmes contraintes que pour toute entreprise. Je n’ai pas eu de difficulté particulière. J’ai une activité très rentable, les clients ne se rétractent pas, je suis crédible, les mandats rentrent automatiquement, je n’ai pas besoin de chercher les annonces par la pige dans la presse. Ici je fais 160 transactions par an ce qui fait rentrer un chiffre d’affaires hors taxes de 900 000 €, à deux négociateurs. En plus avec les mandats partenaires nous sommes assurés des reventes… Nous apportons un vrai service, nos clients sont fidèles.
ACF : Quel conseil donneriez-vous à un candidat à la franchise Logia ?
JPP : D’abord d’en avoir envie et d’avoir une âme de commerçant, pas un état d’esprit d’agent immobilier d’antan. Une affaire est d’abord réalisée pour la satisfaction du client.