AC Franchise : Quelle est la place de votre enseigne sur le marché ?
Hervé Descottes : Le Tanneur est une des quatre marques du 19 ème siècle avec Lancel, Vuitton et Hermès. Aujourd’hui, l’enseigne est plus proche de Longchamp, Lancel… d’après une étude auprès d’une cible féminine à hauts revenus, 3 femmes sur 10 de plus de 45 ans pensaient avoir acheté dans le passé, un sac Le Tanneur Or, nous n’en faisions pas à l’époque. En réalité, après 90 ans de « publicité et d’usage », il s’avère que 4 ou 5 français sur 10 ont eu un portefeuille Le Tanneur !
AC F : Quels sont les aspects originaux de votre concept ?
H D : Le Tanneur dispose des ingrédients essentiels pour développer une marque de qualité : un métier d’origine, auquel nous avons attaché un produit, le cuir. La marque introduit une dimension de rêve, d’esthétique et de mode. C’est tout cela qui justifie une marque aux dimensions « glamoureuses ».
AC F : Pourquoi avez-vous décidé de vous développer par la franchise ?
H D : Depuis 1999, nous avons beaucoup investi dans la distribution et la création de magasins sous notre marque. Nous en sommes au troisième concept. Nous avons une culture d’industriels, mais nous avons également un passé dans la distribution. La maroquinerie est un secteur aussi important que le prêt-à-porter. On compte en France plus de 3000 points de vente spécialisés en maroquinerie. Pour lancer le réseau, nous avons aussi le respect des distributeurs traditionnels. Si nous avons un distributeur fidèle dans une ville, nous ne lui mettrons pas un magasin à l’enseigne sur son territoire. En revanche, dans des villes prioritaires comme Lyon, où nous ne sommes pas représentés, soit nous trouvons un partenaire, soit nous ouvrirons une succursale.
AC F : Quels sont vos objectifs ?
H D : Cette année, nous prévoyons l’ ouverture de 4 ou 5 magasins. Tout sera mis en œuvre pour faire de ces ouvertures des réussites. Ceci, afin de convaincre par la suite, de nouveaux partenaires.
AC F : Quel est le profil des franchisés que vous recherchez ?
H D : Nos partenaires sont des commerçants. Ils doivent avoir le sens de l’accueil, du conseil et du commerce. Pour les aider dans leur exploitation, un contrat de commission affiliation leur est proposé. Il n’y a aucun risque de stock.
Interview Hervé DESCOTTES