Huaoua : « Jusqu’à maintenant, j’ai toujours travaillé sur mon projet personnel qui est plutôt sur le développement des services de proximité dans la grande distribution. Par rapport à la franchise, je n’ai pas encore de domaine défini puisque la franchise n’était pas une idée de départ. Là aujourd’hui, dans l’état où je suis, si je devais me lancer directement sur mon projet sans passer par la franchise, ça serait compliqué pour le côté financier, l’installation, pour trouver un local et pour choisir le terrain aussi.
Cela demande un gros investissement financier dont je ne dispose pas actuellement. Pour l’avoir, il faut faire ses preuves, justifier et avoir des arguments pour qu’on puisse nous débloquer les montants dont on a besoin. Par rapport à ma situation, moi qui suis jeune, salariée et mère d’enfants, il est difficile de pouvoir se lancer directement sur un projet personnel. »
AC Franchise : Qu’est ce qui vous intéresse dans la franchise ?
Huaoua : « Je suis intéressée par les enseignes de vêtements et de prêt-à-porter pour femmes et les enseignes de restauration.
L’avantage c’est que nous avons l’accompagnement pour se lancer au démarrage, une formation continue. C’est aussi le contact clientèle, pouvoir faire un premier pas dans le commerce vestimentaire. Mais je suis plus intéressée par la restauration parce que cela se rapproche de mon projet personnel.
Le fait aussi, en fait, que je ne sois pas engagée à vie parce que la franchise pour moi je pensais au départ que c’était un engagement à vie ! Mais en fin de compte, ils le savent eux aussi, que nous nous servons de la franchise pour rebondir sur un projet personnel.
Aussi le fait que cela marche, qu’ils nous donnent de bons chiffres, qu’on nous dise que cela fonctionne bien et qu’il y ait des personnes pour qui cela fonctionne dès la première année, alors qu’en général, nous nous disons que la première année, c’est l’année la plus dure, que nous n’allons peut être pas avoir de rentrée d’argent !
Mais nous venons d’apprendre que c’était possible de fonctionner la première année, d’avoir une rentrée de revenus. On peut également avoir d’autres aides qui peuvent combler le manque de revenus donc ce côté là est plutôt rassurant. »
ACF : Avez-vous eu des surprises sur la franchise ?
Huaoua : « Par rapport à certaines enseignes, nous ne nous n’attendions pas à des droits d’entrée aussi importants et variables d’une enseigne à une autre. Des droits d’entrée qui vont passer de 10 000 à 50 000 euros. Nous, en tant que consommateurs, quand on voit les magasins des différentes enseignes, nous n’avons pas l’impression de passer d’une gamme à une autre. Mais quand nous passons de l’autre côté, nous nous rendons compte que ce n’est la même chose et que nous passons à une gamme supérieure qui demande un investissement financier plus important.»
ACF : Avez-vous des craintes concernant la franchise ?
Haoua : « Jusqu’où on nous impose des choses ? En fait à quel moment je vais avoir ma liberté sur ma manière de gérer l’établissement. »