Créé en 1988 en Australie, le fondateur de Cartridge World a démarré en remplissant lui-même d’encre les cartouches d’imprimantes usagées, afin d’éviter à ses clients d’avoir à en racheter des neuves.
Aujourd’hui, Cartridge World compte 1.350 magasins dans le monde. « Il s’en ouvre un par jour », assure Lionel Dindjian, le directeur général France.
Lancé en 2003 en France, le réseau de franchise Cartridge World compte déjà 88 boutiques. Rien d’étonnant, pour Lionel Dindjian, qui considère que « le concept est très porteur. Il correspond à un réel besoin, en faisant réaliser des économies pouvant allant jusqu’à 60 % du prix des cartouches et en répondant aux aspirations écologiques, qui sont dans l’ère du temps. »
Côté marché, Cartridge World est également gâté : « le marché de la cartouche, en France, s’élève à 2 milliards d’euros, explique le directeur général. Et le secteur de la recharge n’en n’occupe même pas 5 %.«
En « vitesse de croisière », une boutique Cartridge World réalise un chiffre d’affaires de 250.000-300.000 euros, réparti à part égale entre les services en magasins (pour les particuliers et les professions libérales essentiellement) et les services aux entreprises.
En 2007, Lionel Dindjian « vise » l’ouverture de 25 magasins supplémentaires. Il se donne cinq ans pour couvrir l’essentiel du territoire, et estime le nombre de magasins potentiels à 300-350 à travers l’hexagone. « Cartridge World est un service de proximité, justifie-t-il. Il faut donc plusieurs magasins par ville, y compris dans les petites ».
Vu dans Le Journal du Net