Franchise Magazine a interviewé Killian Calvairac, franchisé de La Mie Câline à Creysse, en Dordogne, depuis mars 2023. Après une expérience dans la grande distribution, il était en quête d’une opportunité entrepreneuriale et a finalement opté pour La Mie Câline, un réseau pour lequel il a eu un « gros coup de cœur ».
Retour sur le parcours de Killian Calvairac
Après des études en alternance, comprenant un BTS MUC et un bachelor, l’équivalent d’une licence, Killian Calvairac a rapidement pris des postes à responsabilités dans la grande distribution. À seulement 23 ou 24 ans, il était déjà directeur adjoint.
Issu d’une famille aux carrières impressionnantes, notamment de ses grands-parents qui ont travaillé avec le Groupement Les Mousquetaires, Killian nourrissait depuis longtemps l’ambition de devenir entrepreneur. À 25 ans, juste après la pandémie de COVID, il commence à explorer les différentes franchises disponibles pour trouver le partenaire idéal avec lequel se lancer dans cette aventure.
« Je cherchais un secteur en rapport avec l’alimentaire, quelque chose que je maîtrisais, quelque chose que je connaissais. Au sein de la grande distribution, je tenais à avoir quelque chose en rapport avec ce milieu-là ».
Killian a pris contact avec de nombreuses enseignes, mais c’est avec La Mie Câline qu’il a eu un véritable coup de cœur. Pour lui, lorsqu’un candidat cherche un franchiseur pour l’accompagner dans son aventure entrepreneuriale, il est essentiel de choisir un partenaire qui privilégie une véritable relation humaine, et pas seulement un aspect business.
« Moi, j’ai vraiment eu ce gros coup de cœur avec La Mie Câline, où vraiment, on s’entendait bien et ce n’était pas que du business, il y avait vraiment une vraie relation humaine ».
Lorsque Killian a rejoint La Mie Câline, la tête de réseau lui a proposé plusieurs opportunités, dont la reprise de points de vente, notamment en raison du départ à la retraite de certains franchisés.
« La Mie Câline avait trouvé un point de vente à Creysse, à côté de Bergerac. Et j’ai été séduit par ce projet-là, tout simplement. J’ai fait une étude de marché, nous avons beaucoup échangé sur le sujet… J’ai décidé de prendre ce point de vente. Je n’avais pas vraiment d’attache en termes de secteur. Je voulais seulement rester dans le Sud-Ouest. Chaque fois, je rigolais. Je disais que je voulais toujours un endroit où on dit « chocolatine ». Et comme Creysse correspondait à ce critère-là et qu’il y avait vraiment un beau projet en perspective, j’ai décidé de partir là-bas ».
Pour lancer une franchise La Mie Câline, un apport personnel d’environ 80 000 à 100 000 euros est requis. Killian, quant à lui, a investi 100 000 euros pour concrétiser son projet à Creysse.
Profil du franchisé idéal
Chez La Mie Câline, on trouve des franchisés aux profils variés : certains viennent de la gestion, d’autres sont issus de la restauration rapide, et nombreux sont ceux qui, comme Killian, proviennent de la grande distribution.
« Nous avons tous la même formation, avec une immersion de plusieurs semaines dans un point de vente et également des semaines au siège, un peu plus scolaire. La Mie Câline propose une formation globale et très complète. Je les ai remerciés maintes fois, et notamment surtout pour les points de vente formateur qui m’ont énormément apporté, je pense, et m’ont beaucoup aidé à réussir ».
Pour le franchisé de Creysse, un bon chef d’entreprise doit posséder plusieurs qualités, mais l’essentiel est d’avoir la tête sur les épaules, d’être passionné, et d’avoir la capacité de se remettre en question et d’évoluer.
Des chiffres prometteurs et déjà un autre projet en préparation
Depuis son ouverture le 7 mars 2023, Killian a démarré avec 5 salariés et en compte aujourd’hui 11, dont 2 apprentis. Il est satisfait de constater que les résultats ont surpassé les prévisions du business plan.
« Au tout début, le lancement a été un peu lent parce qu’il faut que les clients découvrent le point de vente, changent leurs habitudes. Je suis parti de rien, c’était une création. Les débuts ont donc été un peu compliqués, mais ça a très vite évolué, ça a très vite démarré. Et cette année, l’évolution est monstrueuse. Nous avons une fréquentation clientèle qui ne cesse d’exploser. Pour vous donner un ordre d’idée, depuis mars dernier, j’affiche entre 15 et 30 % d’évolution par mois ».
Dès son intégration au réseau, il a clairement exprimé son intention d’ouvrir d’abord un point de vente, puis un second, tout en se laissant un délai raisonnable pour y parvenir.
« Nous avons déjà commencé à en parler et c’est quelque chose que je veux vraiment réaliser très prochainement. C’est le genre de projet qui prend toujours un peu de temps. Il faut trouver l’emplacement, il peut y avoir des travaux… ».
Quel conseil donner à quelqu’un qui hésiterait à se lancer et à se reconvertir en franchise ?
« Moi, mon regret, c’est de ne pas l’avoir fait plus tôt. Hormis ça, je regrette de ne pas avoir essayé de me lancer plus tôt. Je vois trop de profils, trop de personnes qui ont des capacités pour le faire, qui ont du moyen en général pour le faire et qui ne se lancent pas parce qu’on ne sait même pas ce qu’ils attendent en réalité. Peut-être que, comme moi, ils attendent un déclic. C’est quand même le genre d’aventure qui peut faire peur. C’est un milieu qui n’est pas hyper facile, avec un climat actuel en France qui n’est pas non plus hyper simple. Ça n’a jamais été aussi compliqué qu’aujourd’hui de recruter, de former, de garder son personnel… Je pense que tout ça peut freiner certaines personnes et je trouve que c’est dommage parce que franchement, moi, si on me ramenait en arrière, je refoncerais dans l’aventure tête baissée. C’est peut-être la chose la plus géniale qui me soit arrivée dans toute ma vie. Si vous avez peur, trouvez quelqu’un pour vous accompagner, trouvez un franchiseur. Comme je disais tout à l’heure, trouvez quelqu’un avec qui vous avez une vraie relation humaine, pas uniquement une relation de business et lancez-vous ! ».
Retrouvez l’intégralité du podcast de Killian Calvairac sur Franchise Magazine.