Léonidas, de Neuville, Yves Thuriès, l’Atelier du Chocolat… les réseaux de franchise du secteur du chocolat sont connues et reconnues par les gourmands ! Quelles sont les opportunités dans ce secteur ? Quels sont les profils recherchés ? Quelques éléments de réponse.
Le chocolat, un secteur en pleine croissance
Selon les chiffres 2018 de l’Observatoire prospectif des métiers et des qualifications dans les métiers de l’alimentation, le secteur de la chocolaterie-confiserie se porte plutôt bien.
Le nombre d’entreprises de chocolaterie-confiserie est de fait en progression depuis 2005, que ce soit pour le code relevant du commerce (+22 % entre 2006 et 2016) ou le code relevant de la fabrication (+62 %). Au total en 2016, le secteur, toutes branches confondues, comptait 5 425 entreprises. Dans ces entreprises (franchisées ou non), on dénombre plus de 3 600 travailleurs indépendants, dont 77 % de chefs d’entreprises non salariés, 18 % de micro-entrepreneurs et 5 % de conjoints collaborateurs. Leur nombre est en baisse en raison notamment du nombre croissant de SAS/SASU dont les dirigeants relèvent du régime général.
Près de 80 % des chefs d’entreprises non salariés et des conjoints-collaborateurs ont plus de 40 ans. Dans ces activités, plus de 10 % des travailleurs non salariés ont plus de 60 ans, une part relativement élevée.
Les femmes sont bien représentées à la tête des entreprises du secteur (41 % des indépendants hors conjoints collaborateurs sont des femmes dans la fabrication et 47 % dans le commerce). « Ces activités sont donc parmi les plus féminisées du secteur de l’alimentation en détail, mais la féminisation concerne principalement les micro-entrepreneurs. »
La part des entreprises sans salarié est importante dans les deux activités : 47 % dans la fabrication, 58 % dans le commerce de détail
En 2015, le chiffre d’affaires cumulé des deux activités se monte à 6,7 milliards HT.
Selon les chiffres du Syndicat du chocolat, en 2018, le marché du chocolat représentait 333 029 tonnes en France. Les ventes sont marquées par deux temps forts : Noël et Pâques, qui représentent 14,5% des ventes annuelles (respectivement 10,1% et 4,4%).
Le chocolat, une activité bien développée en franchise
Les réseaux de franchise de chocolatiers sont constamment à la recherche de nouveaux talents pour affiner leur maillage. Parmi les principaux acteurs du secteur, l’on retrouve notamment des enseignes internationales essentiellement belges comme Léonidas, ou Jeff de Bruges, et des enseignes françaises comme De Neuville, Yves Thuriès, l’Atelier du chocolat, Réauté chocolat, Pralibel, Des Lis chocolat, Chocolats Hautot, etc.
Pour rejoindre ces réseaux, les profils recherchés sont essentiellement ceux de commerciaux et de bons gestionnaires. Dans la très grande majorité des cas, le réseau ne demande pas de connaissances particulières pour se lancer, juste l’envie d’être son propre patron et l’amour du chocolat !
Selon les enseignes, le ticket d’entrée est variable mais globalement, un apport tournant autour de 50 000€ est souhaitable. Le choix de l’emplacement de la boutique est primordial dans le commerce de chocolats qui par essence repose sur des ressorts d’achats d’impulsion.
Quelle franchise choisir dans le chocolat ?
Avec quelque 1 200 boutiques implantées dans le monde entier, Leonidas, N°1 du chocolat dans le monde, porte haut la fierté de ses chocolats belges premium. L’enseigne se développe autour de 3 formats de magasins : le point de vente classique en centre commercial ou en centre-ville de 40 à 70 m², le shop in shop qui est intégré à un magasin existant ou en création de type épicerie fine, cave à vin, produits du terroir et qui nécessite une surface réduite de 7 à 15 m², et le kiosque en galerie commerciale sur une surface de 20 à 35 m² avec le cœur de l’offre. L’apport personnel est de 50 000 € en moyenne.
Cette enseigne développe un concept unique d’atelier boutiques. L’Atelier du Chocolat est ainsi le seul concept de chocolatier qui intègre la fabrication devant les clients. L’enseigne compte 40 ateliers du chocolat en France, dont deux franchises à Nîmes et Montpellier. Pour rejoindre ce réseau, un apport personnel de 50 000 € est nécessaire.
Cette enseigne imaginée par le célèbre cuisinier – chocolatier Meilleur ouvrier de France se distingue des autres réseaux par son statut de chocolatier récoltant. En effet, Yve Thuriès récolte directement ses matières premières dans ses propres plantations de fèves de cacao en Equateur et de noisettes dans le Sud-Ouest de la France. Réseau d’excellence, Yves Thuriès, se développe sur un concept de boutiques de 40 à 60 m² en centre-ville ou en galerie marchande. L’enseigne compte à ce jour 70 boutiques qui génèrent chacune une moyenne de 180 000 €. L’apport personnel varie de 30 000 à 60 000 €.
N°1 du chocolat français, le réseau de Neuville totalise 150 boutiques sous sa bannière. Deux concepts sont à la disposition des candidats : Vivons gourmands et Marché au chocolat. Le premier, Vivons gourmands s’implante en centre-ville ou en centre-commercial sur des surfaces de 50 à 70m². Il demande un apport minimum de 60 000 €. Le second Marché au chocolat s’implante en retail park ou en zone commerciale sur des surfaces de 130 à 200 m². Il demande un apport de 90 000 €.