François Binauld : « Un Business Plan présente les éléments qui vont permettre au banquier, à d’autres personnes, à d’autres partenaires de pouvoir visualiser ce que vous avez envie de faire au niveau de votre projet parce qu’en franchise ou en dehors de la franchise, il faut toujours en faire un.
Il permet de travailler l’anticipation, la taille d’équipe, les objectifs du chiffre d’affaires, l’adéquation entre l’emplacement et le chiffre d’affaires que nous pourrons avoir. Il y a vraiment un gros travail !
Ce n’est pas qu’une partie financière chiffrée du chiffre d’affaires jusqu’au résultat ou de trésorerie de financement mais c’est aussi montrer son CV, l’adéquation que nous avons avec le projet, l’adéquation que nous avons avec la franchise – quand il s’agit de franchise – et tous les apports que la franchise va permettre d’avoir sur l’obtention du chiffre d’affaires, sur la rentabilité, sur la marge.
Nous sommes donc sur un dossier qui est là pour convaincre le banquier, les investisseurs, les partenaires sur la faisabilité du projet d’une part mais également de vérifier que le projet est intéressant et que nous arriverons à un niveau qui nous permettra de trouver un bon équilibre à la fois en trésorerie et en rémunération par rapport aux attentes du franchiseur ou du futur franchisé.
Quand on construit, il ne faut pas chercher à présenter un beau résultat, une belle rémunération pour que tout le monde vous suive. Avant tout, il faut construire en se posant les bonnes questions : comment je vais travailler, qu’est ce que je prévois en termes de local, en termes d’emplacement – qui va me permettre de dire le potentiel de chiffre d’affaires avec ma zone de chalandise – pour bénéficier et utiliser pleinement ce potentiel de manière optimale, quelle est l’équipe que je vais devoir mettre en place, quels sont les coûts qui y sont associés
Et également à partir de là quel chiffre d’affaires et quelle marge je pourrais avoir et je vais devoir je vais devoir les planifier chaque poste de charge – qui sont probables, estimés, liés à mon emplacement, au mode de fonctionnement de la franchise – pour réussir à percevoir quel est le chiffre d’affaires que je peux attendre sur ce projet.
Nous ne sommes pas là pour réaliser exactement au centime près ce qui est prévu, mais ce sera un outil pour justement s’ajuster au fur et à mesure du démarrage, de l’évolution, permettre de voir si nous réalisons bien les objectifs, si nous sommes au dessus ou au dessous.
Sachant que quand nous sommes au dessus, c’est toujours agréable de se dire que nous sommes au dessus, mais il faut voir si nous n’avons pas dérapé sur les charges du personnel, est ce que de ce fait là le besoin en fond de roulement, la trésorerie nécessaire au financement de ce supplément d’activité est là ou pas, parce que sinon nous risquons d’avoir un petit problème de tension même si nous ne sommes plus bénéficiaire et que nous avons une meilleure activité, il se peut que la trésorerie coince.
Comme à l’inverse, nous pouvons avoir une très bonne trésorerie en se disant que cela fonctionne bien, sauf que la trésorerie est liée à un sur financement puisque l’activité est moins importante.
Donc il faut le voir comme un dossier, un travail va nous permettre de se projeter dans le projet, de bien s’imprégner, le maîtriser sur papier qui va permettre de convaincre le banquier mais surtout de bien réussir son projet et de le mener à terme jusqu’au bout. »
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