Au 1er trimestre 2015, le réseau Guy Hoquet l’Immobilier observe un retour des primo-accédants. Alors que le marché redonne du pouvoir d’achat à l’acquéreur, ce retour est-il durable ? Les conditions sont-elles jugées favorables par les acheteurs ? Comment ceux qui achètent parviennent-ils à financer leur projet ? Guy Hoquet l’Immobilier répond à ces interrogations avec les résultats de son activité au 1er trimestre ainsi que son étude* menée avec l’institut de sondage CSA.
Bilan du 1er trimestre 2015 : regain d’intérêt des acheteurs, légère correction des prix
Sur les trois premiers mois de l’année, Guy Hoquet l’Immobilier enregistre une hausse de 11% des prospects acquéreurs inscrits sur son site (vs. T1 2014), qui se conjugue avec une hausse de 20% du nombre de visites organisées dans le réseau.
Un regain d’intérêt des acquéreurs qui se confirme aussi avec la hausse des primo-accédants (35% au T1 2015 versus 31% en 2014), même si le marché reste porté par les secundo-accédants.
Les transactions augmentent elles aussi sur le réseau (+3.5% versus T1 2014), alors que les délais de vente restent élevés (96 jours en moyenne) et s’allongent dans toutes les zones, sauf à Paris où ils se stabilisent à 75 jours.
La baisse des prix se poursuit mais se ralentit sur le 1er trimestre : le réseau observe une baisse de 2.4% en moyenne en France sur un an.
« Si les effets de la politique du logement restent à démontrer, les signes de reprise économique et les taux d’intérêts sont des facteurs encourageants pour le marché immobilier en ce début d’année. Facteurs dont nous mesurons les effets au 1er trimestre avec quelques indicateurs qui passent au vert. Avec le niveau des taux qui devrait continuer à redonner de la confiance aux Français, nous tablons sur des perspectives raisonnablement optimistes pour la suite de 2015 », commente Fabrice Abraham, directeur général de Guy Hoquet l’Immobilier.
Le réseau anticipe pour 2015 une augmentation des volumes de ventes de l’ordre de 5%, ainsi qu’une correction des prix en pente douce de -2% en moyenne, à l’exception de la capitale qui tiendra ses prix.
Qui sont les primo accédants d’aujourd’hui et de demain ?
« Grands absents du marché immobilier ces derniers mois, les primo-accédants montrent un signe de retour ce début 2015. Nous avons souhaité en savoir plus sur ces acquéreurs, ainsi que sur les leviers et les freins de leur 1er achat. Des taux d’intérêt qui restent historiquement très attractifs, mais aussi des projets de famille et un fort attachement dans la valeur de la pierre expliquent ce rebond » analyse M. Abraham.
Les démarches du 1er achat jugées plutôt faciles
Parmi les 18-40 ans, la moitié sont propriétaires d’un bien immobilier (51%). Pour un tiers d’entre eux (32%), ce premier achat s’est réalisé sans apport et 61% d’entre eux ont bénéficié d’un dispositif d’aide : PTZ ou PEL le plus souvent.
L’emprunt est un passage obligé pour la quasi-totalité des primo-accédants, et ce, quelle que soit leur situation professionnelle (87% y ont eu recours).
Le niveau de revenu est déterminant pour boucler le dossier de financement (52%), suivi de l’épargne (23%), l’aide de l’état (18%) et l’aide familiale (12%).
Le financement est jugé facile pour deux tiers d’entre eux (66%), mais moins évident pour les plus jeunes, ceux vivant en région parisienne, et ceux ayant acheté après 2010.
14% des non-propriétaires ont un projet d’achat en cours
Pour ceux qui l’ont réalisé, le premier achat est avant tout synonyme de liberté (94%) et de fierté (88%), même si une part significative estime ne pas avoir acheté au bon prix (45%), surtout ceux ayant acheté avant 2001 et entre 2006 et 2010.
On note que la satisfaction de son logement augmente quand on est propriétaire : 92% contre 72% de satisfaits chez les locataires.
Parmi les jeunes de 18-40 ans non propriétaires, 14% ont un projet d’achat en cours, soit autant de primo-accédants potentiels. Pour ces derniers, les déclencheurs du projet sont les conditions d’emprunt (43%) ou le projet familial (44%).
Pour les locataires qui n’ont pas de projet en cours, être propriétaire est perçu comme un moyen de sécuriser l’avenir. Parmi les freins au projet, ils évoquent le niveau insuffisant de revenu (48%) ou d’épargne (39%), ou encore l’absence d’un contrat de travail à durée indéterminée (33%).
* Méthodologie : sondage réalisé en ligne pour Guy Hoquet l’Immobilier par l’Institut CSA, en mars 2015, sur un échantillon national de 2000 personnes âgées de 18 à 40 ans, constitué d’après la méthode des quotas (sexe, âge, statut professionnel et profession).