Avec la crise économique, les consommateurs ont été amenés à se tourner vers le discount. Bazarland qui est bien conscient de ce fait, en profite pour développer son réseau tout en proposant un nouveau concept magasin, plus en adéquation avec les envies des consommateurs. Le réseau veut atteindre une centaine de points de vente d’ici 2020 et espère bien tripler son CA pour atteindre les 110 M€.
Vu dans le journal Le Midi Libre
Une centaine de points de vente d’ici 5 ans
La franchise veut lancer un vaste projet de développement qui, à terme, triplera son activité.
Bazarland, à la tête aujourd’hui d’un réseau de 33 points de vente, veut en posséder 100 d’ici 2020.
D’ailleurs, « rien que cette année, nous prévoyons une dizaine d’ouvertures« , explique Thierry Drouin, Directeur du développement de l’enseigne.
Sur ces dix magasins, 3 ont déjà débuté leur activité: Olonne-sur-Mer (Vendée), Chazelles-sur-Lyon (Loire), Issoire (Puy-de-Dôme).
Le 4ème, quant à lui, ouvrira ses portes le 30 septembre prochain, à Marsac, près de Périgueux (Dordogne).
Bazarland veut atteindre ensuite un rythme d’une dizaine d’ouvertures par an.
Des prix non concurrencés
Le gros avantage Bazarland: des prix non concurrencés par internet: « Les gens cherchent les produits les moins chers. Or, les gammes que nous proposons dans nos magasins ne sont pas concurrencés par internet à cause de l’envoi qui coûte cher« , explique Thierry Drouin.
L’objectif de développement avait été engagé en 2012 avec l’arrivée d’une nouvelle équipe dirigeante: Patrick Georges prenait la place de Bernard Levy à la direction générale alors que Thierry Drouin avait été recruté l’année dernière.
Un nouveau concept magasin
Un nouveau concept a été mis en place qui exige un agencement axé sur une succession d’univers identifiés par différentes couleurs et une signalisation pour faciliter à la clientèle de s’y retrouver. Les magasins Bazarland proposent donc 8 univers disposés côte à côte: décoration, rideau, art de la table, festif, cadeau, ameublement, lingerie de maison et loisir.
Selon Thierry Drouin, 22 des 33 magasins du réseau sont déjà agencés selon le nouveau concept, un changement qui leur a permis d’enregistrer une hausse d’activité de 7 % à 17 %.
Bazarland maintient ses points forts
Bazarland ne compte pas changer son mode de développement en franchise qui permet aux dirigeants des magasins de rester indépendants tout en devant une redevance pour travailler sous enseigne.
Les magasins ont des surfaces standardisées tournant en moyenne autour des 940 m².
Quant aux produits vendus en magasin, ils sont achetés par la centrale de référencement et son équipe d’acheteurs qui ont pour mission de chercher les fournisseurs et fixer les conditions de vente et de livraison pour le compte des franchisés.
Bazarland s’approvisionne auprès de 80 fournisseurs pour proposer dans ses magasins près de 15 000 références.
Comme toutes les franchise en général, Bazarland se charge de la communication: une vingtaine de campagnes publicitaires sont réalisées chaque année (catalogues papier et virtuel, SMS et e-mails).
Un CA triplé dans cinq ans
Le groupe de discount espère atteindre son objectif sous peu puisqu’il offre à ses franchisés la possibilité de rentrer assez vite dans leur frais: « On peut récupérer son apport en trois à quatre années« , explique Thierry Drouin. Pour faire partie du réseau, le nouveau franchisé doit être de préférence un commerçant qui a déjà tenu un point de vente ou une boutique.
Par ailleurs, il devra dépenser une somme comprise entre 350 000 € et 400 000 € avec stock compris mais hors travaux. Toujours selon Thierry Drouin: « Le chiffre d’affaires moyen d’un Bazarland est de 1 M€ HT avec 5 % de résultat« .
L’enseigne dont le CA est resté stable aux environs de 34 M€ par an, depuis 4 ans, emploie 150 salariés. Si son plan de développement aboutit, son CA devra être triplé pour atteindre les 110 M€ en 2020.