Aspects juridiques essentiels pour développer un réseau immobilier franchisé

Le développement d’un réseau immobilier en franchise représente une aventure entrepreneuriale passionnante qui nécessite une compréhension approfondie du paysage juridique français. Dans un secteur où des géants comme Laforêt, Orpi et Guy Hoquet ont démontré la viabilité du modèle franchisé, la croissance constante du marché témoigne de l’attrait de cette approche collaborative. Toutefois, derrière chaque succès se cache une architecture juridique méticuleusement construite, respectueuse des nombreuses réglementations qui gouvernent à la fois l’univers de la franchise et celui de l’immobilier.

Les entrepreneurs qui aspirent à créer ou étendre un réseau d’agences immobilières franchisées découvrent rapidement que la maîtrise du cadre légal constitue bien plus qu’une simple formalité administrative. Entre la préparation du document d’information précontractuel, l’élaboration d’un contrat de franchise équilibré, la sécurisation de la propriété intellectuelle et l’anticipation des contentieux potentiels, le parcours juridique s’avère semé d’embûches qui peuvent compromettre les ambitions les plus légitimes.

Une structuration juridique rigoureuse d’un réseau de franchise immobilière constitue l’investissement fondamental qui déterminera sa capacité à prospérer et à se développer durablement. Cette analyse détaillée explore les composantes essentielles à maîtriser pour bâtir légalement votre réseau et sécuriser votre expansion, en tenant compte des spécificités du marché immobilier français et des obligations particulières qui incombent aux franchiseurs comme aux franchisés.

Le cadre légal de la franchise immobilière en France

L’écosystème juridique français offre un terrain particulièrement structuré pour le développement de la franchise immobilière. Ce modèle économique, qui permet à un professionnel de l’immobilier de s’appuyer sur la réputation et l’expertise d’un réseau reconnu, navigue dans un environnement réglementaire à double facette : les dispositions générales relatives aux contrats de franchise d’une part, et les exigences spécifiques au secteur immobilier d’autre part.

Les entrepreneurs qui envisagent de lancer un réseau d’agences immobilières franchisées découvrent que la compréhension du cadre légal français représente un prérequis incontournable. Des réseaux prospères comme ERA Immobilier ou Stéphane Plaza Immobilier ont édifié leur réussite sur une maîtrise exemplaire de ces dimensions juridiques, garantissant ainsi que leur développement s’inscrive en parfaite conformité avec les exigences légales en vigueur.

La Chambre de Commerce et d’Industrie se positionne fréquemment comme un partenaire privilégié pour les porteurs de projets en franchise immobilière, proposant conseils avisés et accompagnement personnalisé dans la navigation de ce labyrinthe juridique complexe. Avant de franchir le pas, il devient essentiel de s’entourer d’experts juridiques spécialisés dans les domaines croisés de la franchise et de l’immobilier, afin d’éviter les écueils réglementaires susceptibles de compromettre l’essor du réseau.

La loi Doubin et le document d’information précontractuel (DIP)

La loi Doubin, aujourd’hui codifiée à l’article L. 330-3 du Code de commerce, établit les fondations juridiques incontournables de toute création de franchise immobilière sur le territoire français. Cette législation impose au franchiseur une obligation de transparence absolue en exigeant la remise d’un Document d’Information Précontractuel (DIP) à chaque candidat franchisé, et ce au minimum 20 jours avant la signature du contrat ou le versement de quelque somme que ce soit.

Ce document revêt une dimension stratégique cruciale dans le processus d’expansion d’un réseau d’agences immobilières franchisées. Il doit présenter des informations complètes et rigoureuses permettant au futur franchisé d’évaluer en toute connaissance de cause la pertinence de son engagement. Les éléments obligatoires comprennent notamment :

  • Une présentation exhaustive de l’entreprise franchiseur et de son réseau existant
  • L’historique détaillé et l’expérience du franchiseur dans l’univers immobilier
  • Une analyse approfondie du marché immobilier local et national
  • Les perspectives de développement et d’évolution du réseau
  • La durée contractuelle, les modalités de renouvellement et les conditions de résiliation
  • Le montant précis de l’apport personnel requis et des investissements initiaux
  • Le détail complet des redevances et autres contributions financières
  • Une liste actualisée des franchisés en activité et de ceux ayant quitté le réseau

Toute omission ou inexactitude dans les informations du DIP peut entraîner l’annulation pure et simple du contrat de franchise immobilière et engager lourdement la responsabilité du franchiseur. Des réseaux reconnus comme Activ’Expertise ou Capifrance consacrent une attention particulière à la qualité et à la transparence de leur DIP, conscients que ce document constitue la pierre angulaire d’une relation de confiance durable avec leurs futurs partenaires.

Pour le franchiseur immobilier, l’élaboration minutieuse du DIP représente simultanément une obligation légale stricte et un exercice stratégique enrichissant qui l’amène à formaliser son concept, à analyser sa position concurrentielle et à clarifier les modalités de collaboration avec ses futurs associés. Cette phase précontractuelle constitue souvent l’opportunité idéale pour faire appel à des cabinets spécialisés qui maîtrisent parfaitement les subtilités juridiques propres au secteur immobilier.

Les réglementations spécifiques au secteur immobilier

Au-delà du cadre général régissant la franchise, le développement d’un réseau immobilier franchisé doit impérativement intégrer les dispositions particulières au secteur immobilier, principalement orchestrées par la loi Hoguet du 2 janvier 1970. Cette législation fondamentale encadre rigoureusement les activités d’intermédiation et de gestion immobilières en France, s’appliquant à l’ensemble des professionnels du secteur, y compris les réseaux franchisés.

La carte professionnelle représente l’élément central et incontournable de cette réglementation. Chaque agence immobilière franchisée doit impérativement détenir cette carte, délivrée par la Chambre de Commerce et d’Industrie territoriale compétente. Pour des réseaux comme Human Immobilier ou Côté Particuliers, s’assurer que chaque franchisé obtient et maintient à jour sa carte professionnelle constitue un enjeu majeur de conformité légale et de crédibilité commerciale.

Les obligations découlant de la loi Hoguet englobent également plusieurs aspects cruciaux :

  • La souscription obligatoire d’une garantie financière pour les activités de transaction et de gestion
  • La contractualisation d’une assurance responsabilité civile professionnelle adaptée
  • Le respect scrupuleux des règles relatives aux mandats de vente ou de location
  • L’affichage obligatoire et visible des tarifs dans toutes les agences immobilières
  • La tenue rigoureuse d’un registre des mandats
  • La formation continue obligatoire des agents immobiliers (loi ALUR)

Par ailleurs, les franchisés immobiliers doivent se conformer aux réglementations concernant le diagnostic immobilier. Ces diagnostics techniques, devenus obligatoires lors de la vente ou de la location d’un bien, constituent un domaine d’expertise spécialisée que certains réseaux comme Activ’Expertise ont choisi de développer spécifiquement pour offrir une valeur ajoutée à leurs clients.

L’articulation harmonieuse entre le droit de la franchise et la réglementation immobilière représente un défi juridique de taille pour tout franchiseur ambitieux souhaitant développer son réseau d’agences immobilières en France. Cette complexité explique pourquoi des réseaux établis comme Laforêt ou Orpi investissent massivement dans l’accompagnement juridique de leurs franchisés, particulièrement à Paris et dans les grandes métropoles où les enjeux immobiliers atteignent des niveaux de sophistication élevés.

Pour le franchiseur, il devient essentiel d’intégrer ces contraintes réglementaires dans son modèle économique et dans le programme de formation qu’il propose à ses franchisés. La conformité aux exigences de la loi Hoguet doit être considérée comme un élément constitutif du savoir-faire transmis, au même titre que les techniques de négociation ou les outils marketing spécifiquement développés pour le secteur immobilier.

Le contrat de franchise immobilière : clauses essentielles et pièges à éviter

Le contrat de franchise immobilière représente le document juridique central qui orchestre la relation entre le franchiseur et chaque franchisé de son réseau. Sa rédaction mérite une attention exceptionnelle car il détermine précisément les droits et obligations des parties pour l’intégralité de leur collaboration, généralement établie entre 5 et 7 ans dans le secteur immobilier.

Pour les réseaux d’agences immobilières comme Guy Hoquet ou ERA Immobilier, le contrat de franchise transcende le simple document juridique pour devenir la traduction contractuelle de leur vision commerciale et de leur philosophie de développement. Il doit donc présenter suffisamment de précision pour protéger efficacement les intérêts du franchiseur tout en conservant un équilibre attractif pour séduire des franchisés de qualité.

Un contrat de franchise immobilière mal conçu peut non seulement générer des litiges coûteux et chronophages mais également compromettre l’expansion et ternir la réputation de l’ensemble du réseau. C’est précisément pourquoi les franchiseurs expérimentés font systématiquement appel à des juristes spécialisés dans le droit de la franchise et de l’immobilier pour élaborer ce document stratégique fondamental.

Parmi les écueils à éviter lors de la rédaction du contrat, on identifie notamment les clauses excessivement restrictives qui pourraient être requalifiées en contrat de travail, les obligations disproportionnées imposées au franchisé, ou encore l’absence de précision concernant les conditions de renouvellement ou de cession du contrat. Ces éléments font l’objet d’un examen minutieux de la part des candidats franchisés et de leurs conseils avant tout engagement dans un réseau d’agences immobilières franchisées.

Les droits et obligations des parties dans une franchise immobilière

Dans un contrat de franchise immobilière, la définition précise des droits et obligations de chaque partie constitue le cœur névralgique du document et détermine l’équilibre fondamental de la relation commerciale. Pour les réseaux comme Arthurimmo ou TUC Immobilier, cette section du contrat reflète fidèlement leur philosophie partenariale et leur conception du partage de valeur au sein du réseau.

Du côté du franchiseur immobilier, les principales obligations s’articulent autour de plusieurs axes fondamentaux :

  • La transmission initiale et continue du savoir-faire spécifique au secteur immobilier
  • La mise à disposition de la marque et des signes distinctifs du réseau
  • L’assistance technique et commerciale permanente tout au long du contrat
  • La fourniture d’outils marketing et de communication adaptés au marché immobilier
  • L’animation dynamique du réseau et le partage des bonnes pratiques entre franchisés
  • La formation initiale et continue des franchisés et de leurs équipes
  • Le développement et la maintenance des outils digitaux (site internet, logiciels de transaction, etc.)

En contrepartie, le franchisé immobilier s’engage généralement à respecter plusieurs obligations essentielles :

  • Verser un droit d’entrée initial et des redevances périodiques (souvent calculées sur le chiffre d’affaires de l’agence)
  • Respecter scrupuleusement le concept et les méthodes du franchiseur
  • Participer activement aux actions marketing nationales et locales
  • Maintenir rigoureusement les standards de qualité du réseau
  • Respecter l’exclusivité territoriale (lorsqu’elle est prévue)
  • Suivre assidûment les formations proposées par le franchiseur
  • Communiquer régulièrement et de manière transparente ses résultats au franchiseur

La clause d’exclusivité territoriale revêt une importance particulière dans le secteur immobilier. Elle délimite précisément la zone géographique dans laquelle le franchisé peut exercer son activité sans concurrence d’autres membres du même réseau. Cette exclusivité peut être définie par commune, code postal ou rayon kilométrique, et doit être proportionnée au potentiel réel du marché local.

L’équilibre subtil entre les droits et obligations des parties dans un contrat de franchise immobilière détermine non seulement la qualité de la relation commerciale mais aussi la capacité du réseau à attirer de nouveaux talents entrepreneuriaux. Des réseaux comme Stéphane Plaza Immobilier ou Capifrance ont bâti leur succès sur des contrats équilibrés qui valorisent l’apport de chaque partie et créent une dynamique de croissance mutuelle.

La question de l’apport personnel du franchisé mérite également une attention particulière. Dans le secteur immobilier, cet apport varie généralement entre 30 000 et 80 000 euros selon les réseaux, auxquels s’ajoutent les investissements nécessaires à l’ouverture et à l’aménagement de l’agence. Le contrat doit clairement stipuler ces aspects financiers, ainsi que le mode de calcul des redevances et contributions aux actions publicitaires nationales.

Enfin, les conditions de renouvellement, de résiliation et de cession du contrat doivent être précisément définies et équitablement réparties. Ces clauses déterminent la flexibilité dont dispose le franchisé pour valoriser son investissement à terme, notamment en cas de revente de son agence immobilière. Des experts reconnus comme Eric Allouche ou Benjamin Salah, figures emblématiques du secteur immobilier en France, soulignent régulièrement l’importance cruciale de ces dispositions dans l’attractivité globale d’un réseau franchisé.

Protection de la marque et du savoir-faire en franchise immobilière

Dans l’univers hautement concurrentiel de l’immobilier, la protection de la marque et du savoir-faire constitue un enjeu stratégique majeur pour tout franchiseur ambitieux. La valeur intrinsèque d’un réseau comme Laforêt, Orpi ou Guy Hoquet repose en grande partie sur la reconnaissance de sa marque par le grand public et sur l’efficacité démontrée de ses méthodes commerciales spécifiquement adaptées au secteur immobilier.

Le développement d’un réseau d’agences immobilières franchisées nécessite des investissements considérables en termes de création, de promotion et de positionnement de la marque. Ces efforts financiers et créatifs doivent être protégés par des dispositifs juridiques adaptés et robustes pour éviter toute utilisation non autorisée ou détournement par d’anciens franchisés ou des concurrents opportunistes.

Pour les franchiseurs immobiliers, la protection juridique de leurs actifs immatériels débute par le dépôt de la marque auprès de l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI) en France, et éventuellement à l’échelle européenne ou internationale selon les ambitions de développement du réseau. Cette démarche essentielle permet de sécuriser l’exclusivité d’utilisation du nom commercial, du logo et des signes distinctifs associés.

La formalisation et la protection du savoir-faire constituent le véritable défi juridique pour les franchiseurs immobiliers qui doivent trouver l’équilibre délicat entre la nécessaire transmission de leurs méthodes et la préservation de leur confidentialité. Des réseaux comme Human Immobilier ou ERA Immobilier investissent significativement dans la documentation et la structuration de leur savoir-faire pour en faire un actif protégeable juridiquement et valorisable commercialement.

Stratégies juridiques pour sécuriser le concept de franchise immobilière

La sécurisation juridique d’un concept de franchise immobilière repose sur une approche globale et méthodique combinant plusieurs mécanismes de protection complémentaires. Pour des réseaux comme Activ’Expertise ou Capifrance, cette stratégie constitue un investissement fondamental qui conditionne directement la valeur de leur marque et la pérennité de leur développement commercial.

La protection de la marque représente le premier pilier de cette stratégie défensive. Au-delà du simple dépôt à l’INPI, une politique efficace inclut plusieurs dimensions :

  • L’enregistrement systématique des noms de domaine associés à la marque
  • La protection des déclinaisons possibles de la marque (variations orthographiques, traductions)
  • La surveillance régulière et proactive du marché pour détecter d’éventuelles contrefaçons
  • La mise en place d’une charte graphique détaillée et juridiquement protégée
  • Le dépôt des slogans et signatures commerciales caractéristiques

Concernant le savoir-faire spécifique au secteur immobilier, sa protection juridique s’articule autour de plusieurs dispositifs complémentaires et synergiques :

  • La formalisation détaillée dans des manuels opératoires et des supports de formation
  • L’inclusion de clauses de confidentialité strictes dans le contrat de franchise
  • La mise en place de clauses de non-concurrence et de non-affiliation post-contractuelles
  • La protection par le droit d’auteur des supports et outils développés par le franchiseur
  • Le dépôt éventuel de brevets pour les innovations technologiques liées au concept

Les outils digitaux, devenus absolument essentiels dans le secteur immobilier moderne, méritent une attention particulière et spécialisée. Les logiciels de transaction immobilière, applications mobiles ou plateformes de mise en relation développés spécifiquement pour le réseau doivent faire l’objet d’une protection juridique adaptée, notamment via le droit d’auteur ou le dépôt à l’Agence pour la Protection des Programmes (APP).

La clause de non-concurrence post-contractuelle constitue un élément crucial de protection pour les franchiseurs immobiliers, mais sa validité juridique dépend impérativement de sa proportionnalité en termes de durée, de périmètre géographique et d’activités concernées. Des réseaux comme Guy Hoquet ou Stéphane Plaza Immobilier veillent particulièrement à la rédaction équilibrée de ces clauses pour garantir leur applicabilité effective en cas de litige.

La formation des franchisés aux enjeux de la propriété intellectuelle représente également un aspect important de cette stratégie globale de protection. En sensibilisant les membres du réseau à l’importance de respecter et de faire respecter les droits attachés à la marque, le franchiseur renforce considérablement sa capacité à détecter et à réagir face à d’éventuelles atteintes.

Enfin, la mise en place d’un système de contrôle régulier du respect des standards du réseau par les franchisés permet de préserver l’homogénéité de l’expérience client et donc la valeur intrinsèque de la marque. Cette vigilance constante, exercée notamment lors de visites d’agences ou d’audits qualité, constitue un complément indispensable aux dispositifs juridiques de protection.

Pour les franchiseurs immobiliers opérant à l’échelle européenne ou internationale, la stratégie de protection doit être soigneusement adaptée aux spécificités juridiques de chaque territoire. Des cabinets spécialisés comme ceux de Bordeaux ou Paris accompagnent ces réseaux dans l’élaboration de stratégies globales tenant compte des particularités locales en matière de propriété intellectuelle.

Anticipation et gestion des litiges dans un réseau de franchise immobilière

Le développement d’un réseau de franchise immobilière, malgré une structure juridique solide et bien pensée, peut faire face à des tensions ou des désaccords entre franchiseur et franchisés. L’anticipation de ces situations potentiellement conflictuelles constitue un axe stratégique prioritaire pour des réseaux comme Laforêt, Orpi ou ERA Immobilier qui misent sur la stabilité de leurs relations partenariales pour assurer leur croissance durable.

Les sources de litiges dans une franchise immobilière sont multiples et variées : désaccords sur l’interprétation du contrat, contestation des redevances, non-respect des standards du réseau, ou encore déception face aux résultats commerciaux obtenus. Dans un secteur aussi cyclique que l’immobilier, les périodes de ralentissement du marché peuvent exacerber ces tensions latentes et mettre à rude épreuve la solidité juridique du réseau.

Pour un franchiseur immobilier, la prévention des litiges commence par une sélection rigoureuse et méthodique des candidats franchisés. Au-delà de l’apport personnel financier, l’évaluation de la compatibilité avec les valeurs du réseau et de la compréhension des enjeux du secteur immobilier constitue un filtre essentiel. Des réseaux comme Guy Hoquet ou Stéphane Plaza Immobilier ont développé des processus de recrutement sophistiqués intégrant cette dimension préventive cruciale.

La qualité de la communication interne et la transparence des échanges entre le franchiseur et ses franchisés représentent les meilleurs remparts contre l’escalade des désaccords en conflits juridiques coûteux et dommageables pour l’image du réseau. L’organisation régulière de conventions nationales, de réunions régionales ou de commissions thématiques favorise cette communication préventive et permet d’identifier précocement les points de friction potentiels.

Les modes alternatifs de résolution des conflits en franchise immobilière

Face à l’émergence d’un différend dans un réseau de franchise immobilière, le recours aux modes alternatifs de résolution des conflits (MARC) présente de nombreux avantages significatifs par rapport aux procédures judiciaires classiques. Ces approches, particulièrement adaptées au contexte spécifique de la franchise immobilière, permettent de préserver la relation commerciale tout en trouvant des solutions efficaces et durables aux désaccords.

La médiation constitue souvent la première étape privilégiée dans la résolution d’un conflit entre un franchiseur immobilier et son franchisé. Ce processus volontaire et confidentiel fait intervenir un tiers neutre, le médiateur, qui aide les parties à renouer le dialogue constructif et à trouver par elles-mêmes une solution mutuellement acceptable. Pour des réseaux comme Activ’Expertise ou Capifrance, l’insertion d’une clause de médiation préalable dans le contrat de franchise témoigne de cette volonté affirmée de privilégier le dialogue constructif.

Les avantages de la médiation dans le contexte immobilier sont nombreux et significatifs :

  • La préservation de la confidentialité, essentielle dans un secteur où la réputation joue un rôle majeur
  • La rapidité du processus comparée aux délais judiciaires souvent interminables
  • Le coût modéré par rapport à une procédure contentieuse traditionnelle
  • La souplesse des solutions qui peuvent être adaptées aux spécificités du marché immobilier local
  • La possibilité de maintenir la relation commerciale malgré le différend

Lorsque la médiation ne permet pas d’aboutir à un accord satisfaisant, l’arbitrage représente une alternative intéressante et efficace au procès judiciaire traditionnel. Cette procédure privée de règlement des litiges aboutit à une décision contraignante rendue par un ou plusieurs arbitres, souvent choisis pour leur expertise reconnue du secteur immobilier et de la franchise. Des réseaux comme Human Immobilier ou Laforêt intègrent fréquemment des clauses compromissoires dans leurs contrats pour privilégier cette voie en cas de conflit majeur.

L’efficacité des modes alternatifs de résolution des conflits repose largement sur leur anticipation contractuelle et sur la qualité de leur mise en œuvre dès les premiers signes de tension au sein du réseau franchisé. La Fédération Française de la Franchise (FFF) propose d’ailleurs un service de médiation spécialisé qui bénéficie d’une connaissance approfondie des problématiques propres à ce modèle d’affaires spécifique.

Pour les litiges spécifiquement liés à l’application de la loi Hoguet ou aux obligations professionnelles des agents immobiliers, le recours à des médiateurs spécialisés dans le secteur immobilier peut s’avérer particulièrement pertinent et efficace. Ces experts, souvent issus de la profession ou formés à ses spécificités techniques, comprennent parfaitement les enjeux techniques et réglementaires qui sous-tendent le différend.

La prévention et la gestion efficace des litiges constituent un avantage concurrentiel significatif pour les réseaux de franchise immobilière. Des franchiseurs comme Stéphane Plaza Immobilier ou Guy Hoquet l’ont parfaitement compris et investissent massivement dans la formation de leurs équipes d’animation réseau à la détection précoce des tensions et aux techniques de résolution amiable des conflits.

Enfin, l’analyse régulière de la jurisprudence relative aux litiges en franchise immobilière permet aux franchiseurs d’adapter leurs pratiques et leurs contrats pour prévenir les risques juridiques identifiés. Cette veille juridique permanente, souvent confiée à des cabinets spécialisés, contribue à l’amélioration continue du cadre contractuel et des relations au sein du réseau.

Dans un environnement aussi concurrentiel que celui de l’immobilier, où la réputation et la confiance jouent un rôle absolument déterminant, la capacité à résoudre discrètement et efficacement les différends constitue un atout majeur pour la pérennité et le développement harmonieux d’un réseau franchisé.

Développer un réseau immobilier en franchise exige une maîtrise approfondie et méthodique des aspects juridiques qui structurent cette forme sophistiquée de collaboration commerciale. De la préparation méticuleuse du document d’information précontractuel à la rédaction équilibrée du contrat de franchise, en passant par la protection efficace de la marque et du savoir-faire, chaque étape juridique conditionne directement la solidité et la pérennité du réseau.

Les franchiseurs immobiliers qui connaissent le succès, comme Laforêt, Orpi, Guy Hoquet ou encore Stéphane Plaza Immobilier, partagent tous cette attention particulière portée au cadre juridique de leur développement. Ils ont parfaitement compris que l’investissement dans une structure légale robuste constitue un facteur clé de succès, au même titre que la pertinence de leur concept commercial ou l’efficacité de leur stratégie marketing.

La complexité réglementaire du secteur immobilier, notamment avec les exigences strictes de la loi Hoguet concernant la carte professionnelle et les obligations des agents immobiliers, ajoute une dimension supplémentaire aux défis juridiques de la franchise dans ce domaine. Cette spécificité impose aux franchiseurs une expertise sectorielle approfondie et une capacité à accompagner leurs franchisés dans la conformité réglementaire permanente.

La réussite d’un réseau de franchise immobilière repose sur l’équilibre subtil entre la protection des intérêts légitimes du franchiseur et l’attractivité du modèle pour les franchisés potentiels. Cet équilibre délicat, traduit dans les documents juridiques fondateurs du réseau, détermine sa capacité à attirer les meilleurs talents entrepreneuriaux et à maintenir des relations partenariales harmonieuses dans la durée.

Pour les entrepreneurs qui envisagent de développer un réseau immobilier franchisé, l’accompagnement par des professionnels du droit spécialisés dans ce domaine constitue un investissement incontournable et stratégique. La qualité de cet accompagnement juridique initial conditionnera largement la solidité future du réseau et sa capacité à traverser sereinement les inévitables cycles du marché immobilier français, tout en préservant la confiance et l’engagement de ses partenaires franchisés.

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En quelques chiffres
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