Rentabilité et salaire : combien gagnent les franchisés ?

  • Créé le : 03/06/2020
  • Modifé le : 06/05/2020

La question du salaire des franchisés est assez complexe. En effet, la rémunération des franchisés est très variable d’un secteur d’activité à l’autre, et d’un point de vente à l’autre. Par ailleurs, le montant des investissements consentis à la création influe aussi souvent sur la rentabilité de l’affaire, et sur le prix de cession du fonds de commerce.

Selon les dernières enquêtes annuelles de la franchise Banque Populaire / Fédération Française de la Franchise, la rémunération annuelle nette moyenne des franchisés tourne autour des 35 000 €. A ce revenu moyen s’ajoute bien sûr la capitalisation du fonds de commerce des franchisés.

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Rentabilité et salaire franchise

De façon transversale, plusieurs facteurs viennent influencer le niveau de rémunération des franchisés :

Un meilleur salaire pour les « vieux » franchisés

Logiquement, les franchisés qui attestent d’une activité de plus de 10 ans, ceux qui sont donc bien installés, gagnent plus que les « petits nouveaux ». En moyenne, le revenu d’un franchisé de longue date est ainsi plus proche des 40 000 € par an. Pour ceux qui viennent de se lancer (moins de deux ans), bien souvent, la rémunération est anecdotique. Dans quasi tous les secteurs d’activité, il faut attendre 3 ans pour qu’un franchisé puisse enfin se rémunérer correctement.

Des activités plus rémunératrices que d’autres

Globalement, les activités qui demandent un investissement conséquent sont généralement plus rémunératrices que celles demandant peu d’investissement. Parmi les secteurs qui sont les plus rémunérateurs, l’on peut citer notamment l’automobile, la restauration, les grandes surfaces alimentaires, trois secteurs d’activité qui demandent de gros investissements.
Les secteurs les moins rémunérateurs sont essentiellement ceux qui ont trait aux services à la personne, l’esthétique et la coiffure.
Ceci explique pourquoi le plus souvent, les femmes majoritaires dans ces secteurs d’activité, attestent d’un revenu moins élevé que les hommes (moins de 27 000 € en moyenne).

Par ailleurs, au sein même de chaque secteur d’activité, certains réservent des marges supérieures à d’autres. En restauration par exemple, les enseignes de restauration rapide dégagent plus de marges que les enseignes de restauration classique. Et qui dit plus de marge dit forcément plus de rémunération au bout du compte ! A l’inverse, dans les secteurs comme les services à la personne qui nécessitent une masse salariale importante, les marges sont plus réduites. La rémunération du franchisé est donc moindre. D’où l’intérêt de bien choisir le bon concept dès la création !

Les citadins mieux rémunérés

La localisation géographique d’un point de vente influe aussi sur le niveau de rémunération des franchisés. Globalement, les points de vente positionnés sur des artères passantes de grandes agglomérations génèrent plus de chiffre d’affaires que ceux positionnés en dehors. Bien évidemment, plus de CA ne veut pas dire forcément plus de rémunération ! En proportion, les affaires les mieux situées paient plus de charges locatives notamment que les autres. Cela joue évidemment sur la rentabilité et les marges !

Des salaires variables selon le statut juridique de l’entreprise

Le salaire des franchisés est très différent selon le statut juridique de l’entreprise. Certains dirigeants de SAS ou SASU peuvent ainsi être salariés tandis que pour les autres formes de sociétés, seules des rétributions sous forme de dividendes au prorata du nombre de parts sont possibles. Pour les entreprises individuelles, le franchisé se rémunère sur l’activité et paie ses charges à titre personnel.

Les multi-franchisés mieux rémunérés

Assez logiquement, les franchisés qui exploitent plusieurs points de vente simultanément multiplient les sources de revenus. Ils sont donc automatiquement mieux rémunérés… mais ils prennent aussi plus de risques !

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Des points de vente mieux valorisés que d’autres

La rémunération des franchisés passe bien évidemment par un salaire ou des dividendes pendant toute la durée d’exploitation de son point de vente mais aussi par le fruit de la revente de son affaire le moment venu.
Plus l’entreprise fait de CA et plus généralement son prix de cession grimpe. Mais là encore, le prix de cession d’un fonds de commerce peut être très variable.

Les primes à la cession suivent ainsi globalement les mêmes critères de fluctuation que les salaires :
Une affaire qui est bien située sur un secteur d’activité porteur se vendra forcément plus cher. En effet, dans le prix de cession, la rareté des bons emplacements fait grimper les convoitises.

Par ailleurs, plus le franchisé aura consenti d’investissement dans son affaire à la création et ensuite, et plus le prix de cession sera élevé.

La renommée du réseau peut aussi largement influencer le prix de cession. Une enseigne connue et reconnue par le grand public valorise mieux ses points de vente franchisés.

Comment choisir le bon réseau pour être mieux rémunéré ?

Si le niveau de rémunération d’une activité n’est bien évidemment pas le seul critère pour se lancer en franchise (fort heureusement d’ailleurs!), il contribue toutefois à la satisfaction et à la motivation du franchisé.
Pour choisir le réseau qui aura le plus de chance d’être rémunérateur, il convient en premier lieu de bien étudier la rentabilité moyenne du secteur d’activité et la rentabilité moyenne des points de vente de l’enseigne dans son secteur d’activité. Selon le concept, le taux de marge peut fortement fluctuer.
L’autre grand principe est de prévoir une durée de contrat suffisamment longue pour réussir à amortir les investissements. En cas de renouvellement, les investissements seront déjà réalisés. La rentabilité globale sera donc plus élevée.
Enfin, si le challenge d’une jeune enseigne peut être séduisant et amener à de vraies plus-values à l’heure de la revente, opter pour une enseigne bien ancrée et appréciée par les consommateurs est un calcul plus sûr ! Certes, le coût d’installation et le taux d’investissement sont généralement plus élevés dans les grands réseaux très connus mais à l’heure de la revente, la notoriété de l’enseigne peut aussi largement faire évoluer le coût de cession du fonds de commerce à la hausse.

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