Se lancer en franchise : attention aux frais cachés ! 6/9

  • Créé le : 11/10/2018
  • Modifé le : 28/03/2019

Après avoir longuement étudié la question, vous projetez de vous lancer dans ce qui devrait être l’aventure professionnelle de votre vie : devenir votre propre patron. Attiré par le côté sécurisant de la franchise, vous avez identifié le réseau qui correspond à vos ambitions et valeurs et vous vous sentez prêt à en devenir l’ambassadeur.

Ayant judicieusement suivi les conseils d’AC Franchise, le DIP de votre futur franchiseur n’a plus de secret pour vous. Ainsi, vous avez scrupuleusement analysé ce document qui normera votre nouvelle activité, tant sur le plan logistique que financier. Néanmoins, sur ce dernier point, vous êtes-vous assuré d’avoir bien pris en considération tous les subtilités pécuniaires de votre projet ?

AC Franchise vous propose de passer en revue certaines dépenses qu’il vous faudra anticiper pour assurer la pérennité de votre enseigne.

Évidente et incontournable: la RIF ou « droit d’entrée »

Partie émergée de l’iceberg financier qui caractérise le lancement en franchise, la Redevance Initiale Forfaitaire focalise généralement toute l’attention budgétaire. S’agissant de la somme dont vous devez vous acquitter pour « entrer dans le réseau », elle a même pu orienter votre choix en matière de franchiseur. Pouvant atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros, la RIF doit permettre à la tête de réseau de compenser financièrement tous les services qu’elle vous rend dans le cadre de votre démarrage. Restez cependant vigilant ! La RIF ne saurait représenter à elle seule toutes les dépenses auxquelles vous devrez faire face.

Subtils mais prévisibles : les frais cachés

Une fois qu’il est acquis que la RIF n’est qu’une partie de votre plan de financement, se pose la question de déterminer quelles autres sommes devront être engagées. AC Franchise est à vos côtés pour vous aider à débusquer tous les frais qui se cachent sur la voie du succès.
  • Le pack de démarrage

Étudiez scrupuleusement ce que comprend la RIF dont vous vous acquittez. En effet, celle-ci ne couvre peut-être « que » le droit à utiliser la marque de votre franchiseur. Mais qu’en est-il de la formation aux méthodes du réseau, du transfert de compétences, de l’assistance technique durant les premiers mois ? Ces aspects sont de plus en plus souvent facturés en complément de la RIF. Impossible cependant d’en faire l’économie : ils sont indispensables voire obligatoires.

  • Les frais « immobiliers »

En fonction de votre future activité, il vous faudra trouver le local idéal, ce lieu parfait pour drainer une clientèle conséquente et assurer votre rentabilité. Si vous vous projetez dans une location, vous avez très probablement intégré le loyer mensuel dans votre prévisionnel financier. N’omettez cependant pas des dépenses telles que le « pas-de-porte » (versé au propriétaire de votre local ), ou encore le dépôt de garantie. Une caution pouvant parfois atteindre 6 mois de loyer, elle représente parfois une somme conséquente. L’avez-vous budgétée?

  • Les frais d’aménagement
Avoir identifié un local ne signifie pas pour autant qu’il est prêt à accueillir votre nouvelle activité. De fait, il vous faudra le cas échéant passer par une étape de mise aux normes qui peut se révéler coûteuse. Cela s’avère particulièrement vrai si vous envisagez l’ouverture d’une franchise dans la restauration. Un tel cas de figure sous-entend des locaux en harmonie avec les règles d’hygiène, et des systèmes de ventilation adéquats.
Certains franchiseurs édictent des règles très précises en matière d’agencement de locaux. Il en va de leur image de marque. Faire transformer votre nouveau lieu de travail pour qu’il soit en cohérence avec l’ensemble du réseau peut drastiquement alourdir la facture de votre installation.
Le Conseil AC Franchise. Votre franchiseur peut vous proposer de faire appel à ses propres partenaires pour tous vos travaux d’aménagement. Prudence toutefois : est-ce que solliciter un prestataire de votre région ne serait pas moins cher ?
  • Les fournitures et consommables
Votre nouvelle activité peut nécessiter l’achat d’articles divers : matériel de travail, produits de conditionnement, vêtements… Il est possible que pour ces aspects, rien ne vous soit contractuellement imposé par le franchiseur. Libre à vous alors de faire appel aux fournisseurs de votre choix. Si ce poste de dépense se doit d’être anticipé, il peut cependant constituer une source d’économie : peut-être trouverez-vous des consommables plus abordables que ceux préconisés par la tête de réseau. Là encore, un tarif alléchant ne doit pas vous faire perdre tout discernement : vérifiez que les fournitures que vous avez sélectionnées ne viennent pas interférer avec les impératifs qualitatifs qu’attend votre franchiseur.
  • La constitution de votre stock
Selon le secteur d’activité que vous avez choisi, vous devrez constituer un stock conséquent préalablement à votre démarrage. Avant même d’avoir facturé quoi que ce soit, vous aurez à investir dans ce qui vous permettra de faire face aux demandes de vos premiers clients. Connaître des difficultés d’approvisionnement alors que l’on lance son activité peut être extrêmement dommageable en termes d’image et de réputation. Ne négligez donc pas cette étape… ni les coûts qui en découlent.
  • Le Besoin en Fonds de Roulement (BFR)
Commune à toute création d’entreprise, la constitution du Besoin en Fonds de Roulement est déterminante pour la longévité de votre activité. Véritable sécurité dans les premiers mois qui suivront votre lancement dans l’entrepreneuriat, le BFR est une somme prévue pour faire face à vos frais récurrents tant que vous ne générez aucune rentrée d’argent. Concrètement, le BFR vous permettra en pareille situation de payer vos salariés, vos charges ou vos fournisseurs. Du fait de votre appartenance à un réseau, votre BFR devra également inclure certaines redevances dues à votre franchiseur indépendamment de votre rentabilité. Celles-ci sont généralement calculées sur la base d’un pourcentage du chiffre d’affaire. Assurez-vous toutefois qu’elles ne comprennent pas un montant forfaitaire dont vous devrez vous acquitter même si votre compteur de vente reste bloqué à zéro.
Soyez rigoureux : un Besoin en Fonds de Roulement bien dimensionné vous assurera de passer avec sérénité les écueils d’un démarrage plus lent que souhaité.
  • Les frais liés à votre développement…et à celui de votre franchiseur
Vous visez le succès. Conquérant, vous prévoyez de pouvoir rapidement recruter, voire même d’ouvrir à moyen terme un second point de vente. Se fixer de tels objectifs est forcément motivant. Pensez toutefois à coucher vos ambitions sur le papier, et à en définir les implications financières. Qui dit « nouveau salarié » dit aussi « davantage de charges ». Figurent-elles dans votre prévisionnel financier ?
La deuxième enseigne que vous projetez d’ouvrir réjouira votre franchiseur qui y verra là le succès de son réseau. Passée la satisfaction de toutes les parties prenantes, validez précisément ce que cela sous-entend en matière de RIF. Il est fort probable que votre nouveau point de vente entraîne le versement d’une nouvelle Redevance Initiale Forfaitaire. Clarifiez-en le montant et les modalités.
 
Le développement d’une marque peut avoir des répercussions sur votre enseigne. Si la tête de réseau fait évoluer son concept, vous devrez vous conformer à ses nouvelles préconisations. Celles-ci peuvent avoir un coût, par exemple dans le cadre d’un réaménagement de local. Soyez au clair sur les conditions qui s’appliquent à un tel cas de figure.
  • La vie « après » la franchise
Vous souhaitez quitter votre réseau de franchise, ou votre franchiseur n’a pas renouvelé votre collaboration. De telles décisions ne sont pas sans conséquence financière. Vous pourrez potentiellement poursuivre votre activité au même endroit (ce n’est pas acquis), mais cela ne se fera pas sans investissement. De fait, il va falloir réagencer votre point de vente pour vous défaire de l’image de votre ancien franchiseur et définir une nouvelle identité visuelle. La clé pour négocier un tel virage stratégique ? L’anticiper, tant en termes organisationnels qu’en termes financiers.
Vous l’aurez compris, se lancer en franchise nécessite une préparation financière consciencieuse, empreinte de pragmatisme et de projection à moyen terme. Si de prime abord cette étape peut sembler fastidieuse, elle se révélera in fine infiniment bénéfique. C’est en y consacrant toute l’objectivité requise que vous éloignerez de vous un stress contre-productif. Les premiers mois et années de la vie d’une enseigne sont riches en rebondissements et découvertes. Aussi, une organisation budgétaire optimale sera pour vous l’assurance de vous consacrer à votre cœur de métier de manière sereine et donc efficace.
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CAMILLE ALBANE

Un concept unique de « Coiffeur Coloriste Maquilleur », issu du Groupe Dessange.

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En quelques chiffres
  • Apport : 40 000€
  • CA moyen : 340 000€
  • Droit d'entrée : 9 000€
  • Nombre d'unités total en national : 140
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